Le député Ibrahim Aboubacar et le sénateur Thani Mohamed Soilihi font part de leur satisfaction après l’annonce du « Plan Sécurité pour tous» présenté par le gouvernement ce jeudi.
Pour le député, «ce plan est ambitieux, pragmatique et mérite la mobilisation de tous pour coproduire la sécurité dont la population de Mayotte a besoin et lutter contre l’immigration clandestine.»
Et il rappelle que dans le même temps, «la rencontre, élargie au Secrétaire d’Etat à la Coopération et la Francophonie, nous a permis de réaffirmer notre disponibilité à nous engager dans des actions de coopération régionale avec nos voisins, dans le respect de chacun : nous avons là encore noté la volonté de Monsieur André Valini, Secrétaire d’Etat à la Coopération, d’impulser un souffle nouveau à cette coopération, en associant plus étroitement les élus de Mayotte dans les actions de la France de l’Océan indien : l’objectif est de promouvoir réellement des solutions pour diminuer ces flux migratoires au départ des Comores.»
Pour lui, «le Gouvernement a entendu les mahorais et a pris la dimension de l’exaspération de la population: l’avenir jugera.»
Ibrahim Aboubacar «appelle la population de Mayotte à s’en remettre aux pouvoirs publics pour assurer la protection des biens et des personnes. A entamer le mois sacré du ramadan dans la paix et la prière. Et à méditer, pendant ce mois sacré, les changements nécessaires dans nos comportements pour coproduire la paix, la sécurité et le vivre ensemble sur cette belle et chère terre de Mayotte.»
De son côté, le sénateur Thani Mohamed Soilihi affirme que ces 25 mesures «démontrent la détermination du Gouvernement à assurer la sécurité à Mayotte et rétablir la sérénité sur notre territoire.
Je pense notamment à l’augmentation sensible des effectifs des policiers et gendarmes, le renfort des forces armées pour surveiller nos frontières, la mise en place d’une réponse pénale adaptée aux mineurs…etc.»
Mais le sénateur rappelle également «que la lutte contre l’immigration clandestine et contre l’insécurité ne pourra être gagnée sans la forte implication des citoyens mahorais et des collectivités.
L’autorité qui s’exerce à l’égard d’un mineur est avant tout parentale.
Par ailleurs, l’aide à l’entrée, au séjour et l’emploi d’un étranger en situation irrégulière sur le territoire sont des infractions sévèrement sanctionnées par la loi», rappelle-t-il.