Immigration clandestine: 750 reconduites en 6 semaines, très inférieur au chiffre 2015

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Les "décasages" avaient été le sujet de la première rencontre des élus avec le préfet (Image d'archives)
Une des rencontres de Frédéric Veau avec les élus

Les services de la préfecture reviennent sur la rencontre de mardi avec les maires pour un point de situation sur les « décasages ». Elle fait suite aux réunions des 17 et 23 mai derniers.

Comme nous l’avions rapporté, dans le cadre des demandes de titre de séjour faites à la Préfecture, les maires devront désigner dans chacune de leurs communes, un référent chargé de travailler en collaboration avec les services de l’Etat sur l’authenticité des certificats d’hébergement fournis à l’appui des demandes.

Sur la situation des personnes de la place de la République à Mamoudzou, « il a été rappelé qu’aucun départ vers La Réunion ou la métropole n’est possible, pas plus qu’un relogement. Par ailleurs, le suivi sanitaire réalisé par des médecins réquisitionnés se poursuit quotidiennement. »

Lors des précédentes rencontres le Préfet avait pris l’engagement de renforcer les opérations de lutte contre l’immigration clandestine sur le département. Au cours des six dernières semaines, 92 opérations ont été réalisées, selon la préfecture : « 750 étrangers en situation irrégulière ont été amenés au centre de rétention administrative en vue d’être reconduits à la frontière ». Un chiffre qui n’est en rien exceptionnel, puisque rapporté à l’année, il monterait les expulsions à environ 6.000, là où elles ont atteint 18.763 en 2015.

Par ailleurs, les  élus ont exprimé leur volonté de voir les liens se renforcer entre les maires et les services de police et de gendarmerie et ceux du vice-rectorat pour les inscriptions scolaires notamment. Dans cet esprit des rencontres seront organisées très prochainement.

S’agissant des opérations liées à des situations d’urbanisme illégal, le Préfet a proposé  l’organisation d’une réunion avec les services de la DEAL en vue de réaliser un inventaire des situations en mettant notamment l’accent sur les zones à risques naturels. Les maires disposeront d’une fiche leur permettant de connaître précisément les actions qu’ils pourront engager au titre de leurs pouvoirs de police et celles relevant d’une décision judiciaire.

« Des rencontres régulières auront lieu entre le représentant de l’État et les élus afin de poursuivre le dialogue sur ces questions », conclut la préfecture.

A.P-L.

Le Journal de Mayotte

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