«Pour l’Union européenne, Air Madagascar est de nouveau apte à voler». L’annonce faite par RFI était attendue depuis longtemps dans la Grande Île. Ce jeudi l’Europe a mis fin à une situation qui durait depuis 5 ans, en sortant la compagnie malgache de l’Annexe B.
Pour Air Mad’, les problèmes avaient commencé en 2008, avec un audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui avait dénombré plus de 570 problèmes «majeurs» de sécurité. Puis en 2011, l’UE avait placé la compagnie nationale malgache sur cette annexe B de la liste de sécurité qui recense les compagnies aériennes faisant l’objet de restrictions d’exploitation.
Pour Madagascar concrètement cela signifiait l’interdiction pour ses deux long-courriers de survoler l’espace aérien européen.
«Pour sortir de l’annexe B, il a surtout fallu faire de gros efforts pour mieux encadrer la compagnie et coller aux standards de sécurité européens», indique RFI.
Parlant de «grand bol d’air», La Tribune relaie la satisfaction du chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina, qui y voit une «opportunité pour tout le personnel de la compagnie de retrouver la concorde et d’unir les efforts dans la relance de la société».
Encore un avis sur Mayotte…
L’organisation «Espace Éthique Réunion» se penche sur l’impact des migrations sur le système de santé de Mayotte. Selon cette structure, environ 11% des comoriens qui viennent dans notre ile sont à la recherche de soins médicaux, relate le Journal de l’Île. Or, selon Espace Éthique Réunion, le tissu hospitalier mahorais n’est pas prévu pour soigner un tel bassin de population.
Dès lors, soutient l’association, «cette prise en charge médicale va inévitablement à terme se répercuter sur l’île de la Réunion appelée à accueillir des pathologies plus complexes nécessitant une prise en charge plus spécialisée.»
Le JIR rappelle que «sur un plan juridique, tous les patients comoriens arrivés sur le territoire français doivent être pris en charge d’autant plus quand ils sont mineurs, mais le co-développement de la santé aux Comores mérite une attention particulière.»
L’association propose que «le budget consacré par l’Etat français pour la prise en charge des patients clandestins comoriens (soit) consacré, progressivement, à ces programmes de co-développement, particulièrement dans le domaine de la santé»… Espace éthique indique que «le problème reste néanmoins très complexe avec de nombreux enjeux étatiques, économiques, politiques, sociétaux, religieux, philosophiques»… En effet…
L’archipel des Seychelles veut mieux gérer ses déchets
Une équipe de chercheurs allemands étudie comment les Seychelles pourraient mieux gérer ce problème croissant puisque le volume de déchets augmente dans l’archipel de 3% par an. «Les 93.000 habitants de l’archipel des Seychelles génèrent près de 48.000 tonnes de déchets par an», explique l’agence de presse du pays.
Ces scientifiques trient les déchets en 23 catégories différentes, comprenant notamment le verre, les déchets organiques, chimiques, électroniques et de construction.
«L’étude nous fournira la marche à suivre en ce qui concerne le tri des déchets, par exemple, quelles techniques peuvent être utilisées dans le futur ainsi que la façon de mieux gérer la décharge», a déclaré Stéphanie Vengadasamy, la responsable des relations publiques du ministère de l’Environnement des Seychelles.
Des Start-up africaines talentueuses
Enfin, une confirmation donnée par l’Express: «Les pays émergents font naître de talentueuses start-up». En Afrique du Sud, «Giraffe», spécialisée dans l’e-recrutement a reçu le premier prix au Seedstars Summit 2016, levant ainsi 500.000 dollars pour financer son développement.
Dans un pays où le taux de chômage dépasse 25%, le fondateur de Giraffe propose aux demandeurs d’emploi de s’inscrire sur la plateforme en remplissant un questionnaire. Dès que des employeurs postent des offres, le système répertorie automatiquement les profils correspondants et met directement en relation l’entreprise et le candidat.
L’Express souligne que «le démarrage est fulgurant: la start-up sud-africaine enregistre plus de 70.000 demandeurs d’emploi en dix mois et publie plus de 3.000 offres sur son réseau». Elle l’entreprise compte multiplier ce trafic par 4 en deux ans.
L’Afrique du Sud abrite un important vivier de start-up innovantes, comme en témoigne la création de la French Tech Cape Town. Les investisseurs s’y intéressent de plus en plus et suivent de près leurs performances.
RR
www.lejournaldemayotte.com