Alors que les préparations du recensement 2017 à Mayotte se poursuivent, l’INSEE a choisi d’associer les communes au plus près de toutes les étapes de cette enquête essentielle pour garantir la fiabilité des chiffres.
Alors que Mohamed Bacar, le maire de Tsingoni, remettait en cause les chiffres du recensement 2012 lors du lancement du «Plan Climat Energie» CPET ce mercredi matin dans l’hémicycle Bamana, Jamel Mekkaoui, le responsable du l’INSEE Mayotte a tenu à faire une nouvelle mise au point.
«Je sais que l’incrédulité est forte mais nous sommes sûrs de notre méthodologie», a-t-il réaffirmé. «Le mythe d’une population à 400.000 habitants, il faut l’enlever de la tête!»
Pour que les prochains résultats ne soient pas remis en cause, l’INSEE a décidé d’associé étroitement les communes, pour «partager l’information». Jamel Mekkaoui indiquait d’ailleurs avoir travaillé sur cette question et celle de l’état civil avec le DGS de la mairie de Tsingoni.
Toutes les communes de Mayotte sont invitées à désigner un «correspondant communal» qui va suivre directement les opérations de préparation et de réalisation du recensement 2017. Quatre d’entre municipalités l’on déjà fait. Les autres ont jusqu’au 1er août pour leur embrayer le pas.