C’est un petit îlot inhabité mais qui suscite bien des convoitises. L’île aux Bénitiers est située non loin du Morne, la montagne emblématique du sud-ouest de Maurice, qui s’élève au-dessus d’eaux limpide… et d’hôtels de luxe.
Alors que le gouvernement mauricien avait des projets de développement pour ce lieu encore vierge, un homme affirme disposer d’un titre de propriété qui date de… 1819! Il serait le descendant d’un certain Pierre Spéville qui aurait acheté la concession à cette époque, devant ainsi le 3e propriétaire de l’îlot qui appartenait à l’origine à une comtesse de Lamarque.
Malgré le lyrisme de l’histoire, l’homme n’est pas un doux rêveur. Lui aussi a des projets pour l’îlot. Il pourrait même le céder à l’Etat mauricien. «Nous sommes ouverts aux négociations avec l’État, s’il veut racheter l’île», a-t-il indiqué à Défi Média. Il faut dire que l’île aux Bénitiers est aujourd’hui estimée à plus de 2 milliards de Roupies mauriciennes… soit plus de 51 millions d’euros.
Un Français incarcéré
Un chef étoilé français à la retraite a été incarcéré, dans le sud de Madagascar. Il est soupçonné d’attouchements sur une fillette de 12 ans. Installé à Antanimora avec sa femme malgache et sa fille, il aurait abusé de la fille de ses voisins.
Pour le journal Midi Madagasikara, ce fait divers pose la question de la venue d’étrangers, prédateurs sexuels, pour du tourisme ou du plus long terme dans la pays. «Il s’agit du second ressortissant étranger et notamment français à être incarcéré après des actes contraires aux mœurs. Le premier, en janvier a violé la fille de sa seconde femme, elle aussi Malgache. Le concerné est aussi un retraité. La ressemblance des faits tend à confirmer l’image de Madagascar comme un paradis sexuel pour certains pervers», écrit le journal.
Pour le journal, la question mérite d’être posée alors que le Mozambique, «réputé être une plaque tournante du tourisme sexuel en Afrique», est devenu très contrôlé. Une partie de cette «immigration de gens malintentionnés» pourrait se détourner vers Madagascar.
Le mystère autour de la mort d’un militaire français
Un militaire français retrouvé mort à Maurice après avoir été porté disparu depuis le 16 juillet. Joachim Paumero, âgé de 26 ans, était arrivé à Maurice le 6 juillet et il résidait chez sa mère, indique l’Express de Maurice.
Le soir de sa disparition, le jeune homme avait dîné avec des amis chez sa sœur avant de se rendre dans un pub. Plusieurs témoins ont affirmé que le militaire se serait fait expulsé de la boîte entre 2 et 4 heures du matin…
Finalement, son corps en état de décomposition avancée a été repêché vendredi. Selon L’express de Maurice, l’autopsie devait permettre de découvrir les causes et la date exactes de la mort qui restent encore un mystère.
Une forêt vieille de 1.500 ans
Enfin, un voyage dans l’histoire pour terminer cette revue de presse. «Une forêt vieille de 1.500 ans retrouvée au cœur de la rivière des Galets», annonce le Journal de l’Île.
500 ans avant que l’homme ne pose pour la première fois le pied à La Réunion alors déserte, une forêt avec de grands arbres occupait le lit de la rivière des Galets. À leurs pieds, des tortues géantes de Bourbon se régalaient des fruits tombés des branches sur lesquels perchaient une myriade d’oiseaux…
Le Parc national et l’ONF se sont mobilisés pour étudier les restes de ce patrimoine exceptionnel, une paléoforêt dont les restes subsistent milieu de la maigre végétation brûlée par le soleil d’aujourd’hui.
«Les Mafatais avaient été les premiers intrigués par ces troncs d’arbres morts pour la plupart encore enracinés dans le lit de la rivière. Ce sont des crues cycloniques – en particulier celles générées par le cyclone Dina en janvier 2002 – qui petit à petit ont dégagé ces troncs», précise le journal.
Le géologue Philippe Mairine a reconstitué le fil de l’histoire, avec une forêt d’origine recouverte par une coulée boueuse, plusieurs millions de mètres cubes qui ont englouti les arbres. Il ont ainsi traversé le temps pour se dévoiler aujourd’hui. Un de ces grands arbres a été prélevé et sera exposé au muséum. Une façon de préserver un peu de cette histoire, car ce que la rivière a donné, elle peut le reprendre…
RR
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