Sa venue à Mayotte avait fait l’objet d’une fuite dans la presse locale, elle est aujourd’hui confirmée par un communiqué : « TATI accélère son déploiement hors métropole et ouvre son nouveau concept de magasin à Mayotte ».
C’est en avril 2017 et sous franchise Cananga, après un accord avec son président exécutif Gamil Kakal, que TATI va s’implanter à Mayotte, à Kawéni plus précisément. Et d’ailleurs, dans les locaux vides de l’ancienne enseigne Méga du groupe, spécialisée dans l’électroménager et la décoration. Seront désormais proposés des articles dans les secteurs de la mode, de la maison et du rayon beauté.
Le concept de « corners » sera privilégié, ces petits endroits de vente spécifique sur des produits déterminés.
Des articles constamment renouvelés
Grand magasin populaire, TATI possède 150 surfaces de vente en France, 15 à l’international « où 90% des articles sont vendus à moins de 10 euros et où 200 nouvelles références arrivent toutes les 3 semaines », indique le communiqué… Un challenge pour Mayotte.
20 nouvelles ouvertures doivent ouvrir d’ici la fin 2016 sur de nouveaux territoires. Dans le cadre de son développement à l’international, TATI a ouvert en 2016 des magasins à Téhéran, Tunis, Casablanca et Le Caire. La Jordanie et Oman sont aussi concernés, ainsi que les Antilles, pour ce qui est hors-métropole comme Mayotte, et l’île Maurice.
« L’international est un formidable levier de croissance pour TATI. La marque a su s’imposer comme une alternative crédible à la concurrence étrangère sur le marché des bas prix, grâce à la diversité de son offre, qui séduit une classe moyenne émergente de plus en plus encline à se faire plaisir » explique Pierre Havransart, Directeur de l’international chez TATI. » Actuellement, 10% du chiffre d’affaires de l’enseigne provient de l’étranger. Une proportion qui, d’après les estimations du groupe, devrait atteindre 1/3 d’ici 2019.
TATI est depuis 2004 une enseigne du groupe Eram, et compte 200 salariés. Une nouvelle réjouissante donc pour l’économie et l’emploi.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte