Un père se présente au commissariat le 5 septembre alors que la soirée est bien avancée: il signale la disparition de sa fille de 9 ans. Il déclare que sa fille était partie vers midi, et qu’elle n’était pas rentrée depuis. Un laps de temps assez long. Il indique avoir effectué des recherches dans le voisinage et au sein du quartier. Les recherches policières restaient vaines, et le signalement de la mineure était largement diffusée. Elle a fini par être retrouvée par la famille dans le quartier. Aucun mal ne lui ayant été fait, la procédure était classée. « Il est à noter que l’absence d’autorité ou surveillance parentale obère souvent les services de l’État », commentent les services de police.
Lors de contrôles de véhicules, le conducteur d’une moto de 125 cm3 avouait ne pas être détenteur d’un permis de conduire, avait aposé de fausses plaques, n’était pas assuré, et comme souvent dans ce cas, était en situation irrégulière sur le territoire. Il était interpellé et placé en garde à vue pour les investigations. Il était convoqué au tribunal en février et était reconduit à la frontière.
Un autre automobiliste se mettait à injurier copieusement les policiers, puis résiste lors de son interpellation. Sous l’effet de l’alcool, il est placé en garde à vue, et convoqué en Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en octobre.
Deux hommes étaient contrôlés du côté de Mtsapéré le 1er septembre, pour avoir tenté de vendre une table de mixage dissimulée dans un sac à dos, que portait l’un d’entre eux. Amené au commissariat, il était remis en liberté face à l’impossibilité de prouver le vol. Le lendemain, le policiers retrouvent une plainte datant du 26 août dernier, et portant sur le vol d’une table de mixage. D’où l’intérêt de déposer plainte… La victime informée, reconnaissait son matériel. Dans le même temps, le porteur du sac à dos revenait au commissariat… y récupérer ses clefs. Il était entendu sur les faits et convoqué pour décision de justice.
De nouveau du côté de Cavani, une jeune femme était victime d’un vol à l’arraché de son sac à main par deux individus, ce samedi 3 septembre, vers 19h.L’un des auteurs étant toujours dans le secteur lors de l’arrivée des policiers, il était placé en garde à vue et convoqué devant le juge des enfants.
Enfin, il y eut ce viol que nous avions relaté pointe Mahabou, ce 2 septembre vers 13h. Une jeune femme qui attendait une amie à la Pointe Mahabou avait été abordée par un individu. Celle-ci ne s’en méfiait pas dans un premier temps. L’individu sortait alors un couteau, menaçait la victime et l’emmenait quelques mètres plus loin dans des broussailles. C’est à ce moment que l’individu violait la jeune femme. Il était interpellé alors qu’il se dissimulait dans le secteur, côté mangrove. Placé en garde à vue, il reconnaissait les faits et était déféré au parquet avant d’être écroué.