« Ce fut une régression! », selon Allaoui Askandari, qui regrettait l’absence du président du département, « ils ont remis en cause tout ce que Soibahadine trouvait légitime, de nos demandes d’intégration*, aux revendications sur l’évolution de carrière, en passant par l’avancement des grades. »
Ils se sont heurtés selon eux à des personnes « qui raisonnent en financier ». Il faut en effet redresser les comptes, et, comme le ferait un ménage, diminuer toutes les dépenses supportables, surtout que certains agents étaient déjà sur rémunérés, avant même que soit votée l’indexation. D’un autre côté, les grévistes ont l’impression de payer les pots cassés de mauvaises gestions des différents exécutifs, et réclament l’application des engagements du premier ministre.
S’ils ne veulent pas perturber la circulation par une manifestation, ils vont malgré tout quitter l’enceinte du conseil départemental ce matin, pour une petite marche autour des bâtiments.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
*Les revendications :
I) Les conditions de travail
Situation de certains corps d’agents techniques notamment les femmes de ménage (
L’insécurité de certains agents dans l’exercice de leurs missions (conditions matérielles mettant en péril la santé des agents…).
Impact des réorganisations des services.
Le respect des règles des fonctionnements des instances paritaires (CT, CAP et CHSCT)
II) Droit et Evolution de carrières des agents
Arrêtés de nomination et d’avancement de grade
Plan pluriannuel de titularisation des agents contractuels
Régularisation futur des Anciennetés des agents
Plan de formation
Départ à la retraite
L’ indexation des agents contractuels.
Le ticket restaurant
La mutuelle des agents
– III) Clientélisme : Quel remède ?
Reconnaissance