Les membres du collectif du sud avaient été surpris en pleine rencontre préfectorale sur les décasages le 30 août dernier : une des piliers de leur mouvement avait été placée en garde à vue pour emploi d’étrangers en situation irrégulière, précisément les actions qu’ils dénoncent. Ils avaient alors crié au complot.
Elle était jugée ce mercredi pour travail dissimulé et emploi d’un étranger en situation irrégulière. A l’issue, le vice-procureur a requis contre elle 8 mois de prison assortis d’un sursis simple et 1.000 euros d’amende. Le délibéré sera rendu le mercredi 16 novembre.