Accusé de viol, un Mahorais reste en détention provisoire à La Réunion

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Un trentenaire, originaire de Mtsamboro, a été maintenu en détention provisoire, hier mardi à La Réunion, alors qu’il demandait une remise en liberté assortie d’un placement sous contrôle judiciaire.

Palais de justice de Saint-Denis de La Réunion (Crédits photo: JIR)
Le palais de justice de Saint-Denis de La Réunion (Crédits photo: JIR)

Il est poursuivi dans une affaire viol, des faits qui remontent au mois d’avril dernier. Les policiers d’un commissariat de Saint-Denis sont alors appelés dans le secteur de Saint-Clotilde suite au viol qu’une jeune femme aurait subi dans le sous-sol d’un immeuble.

Sur place, la victime, en larmes, ainsi que des membres de sa famille relatent les circonstances de l’agression. La jeune femme et sa cousine décident de passer l’après-midi en ville. Elles sont bientôt rejointes par l’ami de cette dernière. Alors qu’ils se trouvent tous les trois dans un bar, la victime se fait aborder par un individu. Celui-ci se montre particulièrement insistant allant jusqu’à lui mettre une main aux fesses.

Le trio quitte les lieux pour se rendre chez un cousin résidant à Sainte-Clotilde. En chemin, ils se rendent compte que l’inconnu les suit. Dans l’immeuble, alors que la victime se retrouve soudain seule, elle prend l’ascenseur mais le Mahorais parvient à se faufiler à l’intérieur et il appuie sur le bouton du sous-sol. Là, il va lui imposer plusieurs relations sexuelles. Il sera formellement reconnu sur photographie non seulement par la victime, mais aussi par son cousin.

Interpellé le 25 avril, il va dans un premier nier les faits, avant de les reconnaître. Hier mardi matin, il les contestait de nouveau, soutenant que la jeune femme était consentante. Déjà condamné à quatre reprises, il est décrit par le psychologue comme ayant une personnalité antisociale et sans aucune empathie. Des éléments de personnalité repris par l’avocat général: «Maintenant, il revient sur ses déclarations. Sa personnalité est particulièrement inquiétante et l’on peut craindre non seulement des pressions sur la victime mais aussi une réitération des faits», souligne Patrice Camberou en requérant son maintien en détention.

La chambre de l’instruction a décidé de maintenir le trentenaire en détention provisoire.

RR, le JDM
avec le JIR.

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