Ce n’est ni une reine de la mythologie grecque qui vient au chevet du tribunal de Mayotte, ni une constellation, aussi brillante soit elle, mais un fichier d’enregistrement d’informations des plaintes et dénonciations reçues par les magistrats de la France entière. L’utilisation de CASSIOPPEE, dont l’acronyme infernal est Chaine Applicative Supportant le Système d’Information Oriente Procédure pénale Et Enfants, est demandée à Mayotte par le procureur Joël Garrigue depuis son arrivée il y a 3 ans.
Et voilà qu’à la veille de son départ, lors de l’audience solennelle ce lundi, il a pu annoncer son arrivée « pour le 2ème semestre de cette année ». Ce fichier est une « traçabilité » de délinquants, « nous ne nous arrêterons plus aux méfaits commis sur le lagon, puyisque nous serons désormais relié à la chaine pénale nationale », résume-t-il.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte