La CFDT ressort avec un sentiment mitigé de sa rencontre avec la délégation à trois têtes censée se pencher sur le meilleur statut d’avenir pour le port de Longoni. Le syndicat se félicite tout d’abord que l’Etat ait donné une suite favorable à sa demande du 4 novembre 2016 lors d’une discussion à Paris, d’envoi d’une délégation de médiateurs représentants l’Etat.
Qu’elle a rencontré ce vendredi 24 février, en accompagnant les salariés de la SMART: « Il est sorti de nos discussions entre autre, l’idée de clarification sur la délégation de service public par les médiateurs. La CFDT sera très vigilante sur ce point car c’est le non-respect de la DSP qui fait que nous sommes aujourd’hui dans une situation très compliquée en ce qui concerne l’activité professionnelle et le statut des dockers sur le port de Mayotte. »
Mais rien n’est gagné pour le syndicat qui avance avoir encore « un long combat à mener afin d’aboutir à une solution pérenne pour l’ensemble des travailleurs portuaires et d’arriver à mettre en place un statut digne d’un grand port maritime, comme c’est le cas dans tous les autres ports métropolitains et des DOM. »