Des « décasages » avaient de nouveau été annoncés ce dimanche à Bouéni. On ne peut pas ne pas y voir un lien avec le procès qui s’est tenu mercredi dernier. Il s’agissait de juger la première affaire de plainte contre un délogement illégal, pratiquement une scène de lynchage, contre une habitante de Bouéni en situation régulière sur le territoire, et ses 3 enfants.
D’ailleurs, un imposant cordon de gendarmes entourait ce dimanche matin le gîte La Case Robinson, où elle est depuis hébergée. Les habitants, une centaine, ne s’y sont pas frottés, préférant mener une marche au sein du village. Les deux habitantes du gîte, la propriétaire, et la locataire « décasée », ont déposé plainte pour menaces. La situation pour elles reste tendue au quotidien alors que le délibéré doit être rendu le 5 avril.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte