La colère monte au Lycée professionnel de Chirongui

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Le syndicat CGT EDuc'action dénonce un manque d'hygiène
Le syndicat CGT EDuc’action dénonce un manque d’hygiène

Malgré l’installation d’une troisième cuve d’approvisionnement en eau, l’établissement resterait régulièrement confrontés à des situations ne respectant pas les conditions d’hygiène et de sécurité, selon un communiqué du syndicat CGT EDuc’action, qui accuse : « Le risque de transmission bactériologique (leptospirose du rat) est réel. L’accès à l’eau (potable et non potable) n’est pas toujours garanti. »

Et il rappelle le manque d’hygiène qui en découle : « Le mercredi 22 mars et le jeudi 23 mars, une fois de plus, le lycée était entièrement privé d’eau. Ce qui signifie aucun accès décent aux toilettes, aucun moyen de se laver les mains et surtout pas d’eau potable pour les quelques 500 personnes qui fréquentent l’établissement. Le jeudi 23 mars, suite à un gros orage, les professeurs ont dû évacuer par mesure de sécurité des salles et des ateliers inondés avec des risques d’électrisation. Les élèves encore présents au lycée sont restés sous le préau. »

Pas de CDI

Les conditions de sécurité pointées du doigt
Les conditions de sécurité pointées du doigt

Mais les enseignants protestent aussi contre le mode de gestion : « le manque de moyens, les tensions permanentes, le « bon vouloir » comme mode de gestion du personnel, la précarisation des non titulaires, la mise en concurrence des personnels les uns contre les autres…. qui conduisent à un profond mal être au travail (des arrêts maladie, du stress et des tensions en constante augmentation) et à un accueil des élèves qui se dégrade ».

Ils décrivent aussi de nombreux locaux dangereux et vétustes, toujours dans l’attente de matériels nécessaires à un fonctionnement normal et d’une éventuelle mise en sécurité des ateliers : »Pour la plupart des élèves, pas de salles et d’ateliers adaptées aux formations, pas de vestiaires, toujours pas de CDI, pas d’espace pour prendre la collation, ce qui est un véritable scandale ! D’autant que la garniture et les rations sont largement insuffisantes pour des élèves en formation professionnelle qui passent un tiers de leur journée dans les bus et sur la route. »

Ces points sont donc à l’ordre de leurs revendications : « Une organisation et des conditions de travail soucieuses de la santé des élèves et des personnels, favorisant l’épanouissement individuel et collectif (cantine, internat, maison des lycéens, vestiaires…). Un plan d’urgence de construction et de rénovation de la SEP de Chirongui en respectant les besoins des élèves et des personnels (salles, ateliers, permanence, CDI…). Les moyens indispensables aux formations dispensées au sein de l’établissement (outillages, équipements informatiques et autres). »

Une pétition des personnels de la SEP pour exiger de meilleures conditions de travail sera remise au vice-rectorat le lundi 3 avril.

 

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