A peine élu et déjà sollicité par le SNUipp. Le syndicat du 1er degré de l’éducation nationale à Mayotte interpelle Emmanuel Macron.
L’organisation syndicale relève que son programme comportait des mesures pour la fonction publique et pour l’école «avec lesquelles le SNUipp a d’ores et déjà exprimé son profond désaccord, notamment sur celle de la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires».
Pour être précis, le candidat Macron a annoncé la suppression de 50.000 postes de fonctionnaires dans la fonction publique d’Etat à l’échelle du quinquennat mais il a également souligné que l’Education nationale n’était pas concernée, parlant même de la création de «4.000 à 5.000 postes» d’enseignants. Les 70.000 autres postes de fonctionnaires que le candidat envisage de supprimer concernent la fonction publique territoriale.
Constructions et rythmes scolaires
Pour le SNUipp, «concernant l’Éducation nationale à Mayotte, le nouveau président devra préciser les conditions dans lesquelles seront construites en urgence le millier d’écoles annoncé au mois de mars dernier afin de pouvoir scolariser tous les élèves y compris en maternelle, mettre un terme aux rotations, instaurer des classes de CP à 12 élèves.»
Le syndicat indique également que «des décisions doivent être prises en urgence pour la question des rythmes scolaires dans notre département.»
Enfin, le SNUipp-FSU Mayotte «continue à porter les revendications relatives à la transformation du vice-rectorat en un rectorat de plein exercice, à la reprise en compte de la totalité de l’ancienneté générale de service, à la titularisation de tous les contractuels et/ou précaires, à la révision du taux d’indexation des salaires à 53%, au versement de l’ITR (indexation des retraites) aux enseignants du premier degré à la retraite».
Finalement, «le SNUipp-FSU Mayotte attend que le nouveau président prenne la mesure de l’urgence dans l’Éducation nationale à Mayotte et celle des exigences de la profession. A défaut, on risque de se retrouver aux prochaines échéances électorales avec de nouvelles poussées de votes contestataires.»
RR
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