Pour terminer cette semaine, le JDM vous propose de partir pour l’espace pour mieux regarder la terre. Le Français Thomas Pesquet est à bord de la station spatiale internationale (ISS) depuis le 17 novembre dernier, et il est le plus connecté des aventuriers de l’espace. Il a posté via son compte twitter des milliers de photos de la terre, des images absolument splendides.
Il a photographié la métropole sous tous les angles mais aussi quelques-uns des Outre-mer. La Nouvelle Calédonie ou la Guadeloupe ont ainsi été fixées par l’appareil du spationaute. Mais Thomas Pesquet a également saisi les beautés de notre région.
Ainsi, à quelques centaines de kilomètre au nord-est de Mayotte, la Grande Glorieuse dévoile sa solitude et son incroyable lagon à l’œil de la station spatiale. L’image a été twittée le 14 avril dernier, avec un petit commentaire: « Une nouvelle piste d’atterrissage sur une petite île, cette fois-ci aux Îles Glorieuses. Elle semble désaffectée… ». Ce n’est en réalité pas tout à fait le cas même si elle n’est pas souvent utilisée. L’île n’est pas habitée et fait partie du parc naturel marin des Glorieuses administré depuis Mayotte. Sur le cliché, on peut aussi deviner la petite station météo à l’extrémité ouest de l’île.
19 jours de plus
Ce 13 mai, c’est Madagascar qui avait les honneurs de Thomas Pesquet avec une photo du fleuve malgache de Betsiboka, entre Tananarive et Majunga. Comme le 5 mai avec un sublime cliché de Nosy Iranja, pas si loin de Nosy Be.
Et Mayotte? Nous pouvons encore espérer. Le spationaute français devait en effet redescendre sur Terre le 15 mai, mais il va finalement rester jusqu’au 2 juin à bord de l’ISS, soit 19 jours de rab à tourner autour de la Terre. La raison : une rotation trop longue entre deux équipages.
3 heures pour redescendre
Ce jour-là, après six mois dans l’espace, Thomas Pesquet et Oleg Novitski, le commandant russe du vaisseau Soyouz, quitteront l’ISS pour un vol de trois heures. Ils atterriront dans la steppe du Kazakhstan avant que le Français parte pour Cologne en Allemagne, où se trouve le Centre européen des astronautes. Il passera sa première nuit sur le sol terrestre dans un laboratoire où l’équipe médicale de l’agence spatiale européenne (ESA) surveillera sa réadaptation à la gravité après ce semestre passé en apesanteur.
Durant son séjour spatial, le Français n’a pas fait que réaliser des photos et des vidéos de la Terre. L’essentiel de son quotidien a été consacré à des expériences scientifiques, plus d’une centaine au total. Il a également réalisé deux sorties dans l’espace. A son retour, il devra se contenter de vivre des journées de 24 heures avec un seul lever et un unique coucher de soleil. Un changement d’habitude de taille: la station spatiale fait en effet le tour de la terre en 90 minutes soit 16 fois par jour.
RR
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