Elle s’était engagée à ne pas rempiler au gouvernement, ce qu’elle a pourtant fait. Et manifestement, cela n’a pas plu à tous ses électeurs. La ministre des Outre-mer Annick Girardin est en difficulté à Saint-Pierre et Miquelon après le 1er tour des législatives qui s’est déroulé hier samedi dans ce territoire ultramarin situé au large du Canada.
Alors qu’elle avait été élue dès le premier tour en 2012, la candidate du Parti radical de gauche (PRG), a recueilli 41,59% des suffrages soit 1.209 voix, exactement le même nombre que son principal adversaire, Stéphane Lenormand (Archipel Demain), vice-président du conseil territorial.
Ce premier tour a été marqué par une forte participation de 59,45%, en hausse de douze points par rapport à la législative partielle de 2014 et de six points par rapport au scrutin de 2012.
Les regards se tournent donc à présent vers les «petits» candidats et les éventuels appel au vote qu’ils pourraient formuler. Le candidat de La France insoumise (5,02%) a déjà appelé à voter blanc.
Pour Annick Girardin, ces élections sont cruciales car selon la règle édictée par Emmanuel Macron, les ministres battus aux élections législatives devront quitter le gouvernement. C’est donc le poste de ministre des Outre-mer qui se jouera samedi prochain à Saint-Pierre et Miquelon. Comme c’est la tradition, l’archipel votera un jour avant nous pour le 2nd tour des législatives.
RR
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