«La vie te sourit» : le clip à emporter en vacances

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"Ensemble, la vie est meilleure..."
Une image du clip "La vie te sourit"
Une image du clip « La vie te sourit »

Ils ont méthodiquement mené à bien toutes les étapes de la création d’une chanson, de l’écriture à la composition jusqu’au clip-vidéo qu’ils ont mis en ligne il y a trois jours. Ces 26 enfants de 6e caféier du collège de Mgombani sont donc les voix et les vedettes du titre «La vie te sourit»*.

Ils ont participé en février et mars derniers à un atelier en résidence de Maalesh avec lequel ils ont d’abord écrit un texte avant de travailler sur la composition musicale. Les enfants ont ensuite achevé leur résidence par l’enregistrement de cette chanson et d’autres, en studio, dans les locaux de «Musique à Mayotte».

«Ensemble, la vie est meilleure, on chantera tous en cœur, ensemble on y arrivera, jusqu’au bout on la protégera», chantent-ils en cœur, le tout appuyé par une chorégraphie mise en image par Ezidine Saïd Hassane, et une production de l’association «Musique à Mayotte». Le titre ne vous est peut-être pas inconnu. Le 18 mars dernier, ils s’étaient déjà produits sur scène pour faire découvrir leurs créations.

Une future CHAM

Leur expérience était la préfiguration de la future CHAM, la Classe à horaire aménagé Musique du collège de Mgombani. Pour que la classe voit son existence reconnue, Musique à Mayotte a travaillé cette année sur l’agrément par le vice-rectorat par le biais de la Direction des Affaires culturelles (DAC).

Le JDM avaient rencontrer ces jeunes artistes en plein travail avec Maalesh. Ils n’hésitaient pas à faire valoir leur point de vue, s’appropriant franchement la démarche pour cosigner véritablement les morceaux qui émergeaient de l’atelier. «On s’embête à la maison sinon», avaient-ils confié au JDM.

"Ensemble, la vie est meilleure..."
« Ensemble, la vie est meilleure… »

Maalesh, Yous, et les musiciens qui ont utilisé par exemple des gaboussis et des dzendze pour ces titres ont été ravis de l’opération qui a également permis aux jeunes de suivre la fabrication de ces instruments traditionnels.
Eux-mêmes ont fabriqué leurs propres instruments, par exemple des ngomas, avec de grosses boites de conserve de lait en poudre, recouvertes d’un morceau de sac de ciment découpé, maintenu par une chambre à air, le tout porté par une cordelette. Autour de leur cheville, ils avaient également accroché des masheves, des feuilles de coco tressées enfermant des graines musicales.

«Comme un jardin rempli de fleurs, de toutes les couleurs, on est fiers de nos traditions, nous les partageons», chantent ces enfants. Des paroles de chansons qui ne sont pas restés que de simples mots.

RR
www.lejournaldemayotte.com

*Clip réalisé par Ezidine Saïd Hassane, produit par l’association «Musique à Mayotte», avec Attou, Cécile, Maalesh et Maou en «assistants de réalisation», images de Costa, Ezidine, Maou, et des images sous-marines d’Antoine Ganne, un montage de «créations nextez.

Un clip de plus de 4 minutes, plein de poésie...
Un clip de plus de 4 minutes, plein de poésie…

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