La CPME, confédération des petites et moyennes entreprises, écrit au préfet pour réclamer un service minimum et des mesures de dédommagement face au blocage des stations-services.
«Toutes les entreprises de l’Ile sont impactées à savoir, ambulancier, infirmier libéral, taxi conventionné, transporteurs de marchandise, taximan, artisan BTP, commerçants et à fortiori tous les consommateurs mahorais», écrit Bourahima Ali Oisséni, le président de l’organisation syndicale.
«Aussi bien que justifié, c’est une mise en danger perpétuelle du tissu économique local que nous connaissons déjà très fragilisé. Il apparaît par ailleurs que de tel mouvement de grève produit des effets pervers en venant renflouer de manière très injuste les caisses de ce qui bénéficie de monopole à Mayotte», poursuit la CPME.
Le syndicat demande la mise en place d’un service minimum sur les stations de Pamandzi, Tsoundzou et Kawéni «dans les plus brefs délais». Il veut aussi «une exonération totale des charges patronales et salariales du premier, deuxième et troisième trimestre», qu’il estime «légitime pour les professionnels».