17h45. Nous apprenons que la candidature d’Ousseni Maandhui a été écartée, portant à 14 le nombre de candidats aux sénatoriales.
16h. Sur l’ensemble du pays, ce sont 1.971 candidats qui vont se présenter, contre 1.733 lors de l’élection partielle de 2014. Le Sénat est renouvelable par moitié tous les trois ans. Cette année, sur un total de 348 sénateurs, 171 sièges sont concernés. En métropole, 38 départements vont renouveler leurs sénateurs, et en outre-mer, 6 départements et collectivités. Le nombre de sénateurs est fonction de la taille de la population du territoire.
Dans les départements élisant deux sénateurs ou moins, l’élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours. Dans ceux élisant plus de deux sénateurs, l’élection a lieu à la proportionnelle à la plus forte moyenne.
Les sénateurs participent au travail législatif et au travail de contrôle du gouvernement. Ils appartiennent à l’une des sept commissions permanentes du Sénat dont la fonction principale est d’élaborer les textes de loi qui seront ensuite débattus en séance publique.
Deux bilans inégaux pour les sortants
A Mayotte, ils sont 15 à se présenter pour 2 postes. On retrouve Thani Mohamed Soilihi, un des deux sénateurs sortants, et parmi les élus qui furent les plus actifs dans la défense du Département à Paris, il arrive même en première position. Il a notamment fait passer des amendements importants pour Mayotte à la loi Egalité réelle, dont l’abattement de 60% des valeurs locatives. L’avocat part donc favori. Il est le seul à être investi par La République en Marche, issu du mouvement d’Emmanuel Macron.
Le second sénateur sortant de Mayotte, Abdourahamane Soilihi, ne peut pas se targuer de la même activité parlementaire que son collègue, en témoigne le graphique retracé par le Sénat qui ressemble quasiment à un électroencéphalogramme plat. Il n’a pas obtenu l’investiture de son parti LR, qui l’a réservée à Hassani Harouna et Soilihi Ahmed.
Autre personnalité à se présenter, Saïd Omar Oili, maire de Dzaoudzi Labattoir et président de l’Association des maires. Il a fait partie de l’union des élus partis défendre le mémorandum d’avancées pour Mayotte auprès d’Emmanuel Macron, et a obtenu dernièrement l’oreille attentive de François Baroin (président de l’association des maires de France) sur la fiscalité des communes. Il est investi sous l’étiquette Divers gauche, en compagnie d’Hassani Abdallah, ancien maire de Mamoudzou.
Un autre avocat en lice
Également sous cette étiquette, Soilihi Madi-Rachidi, Moalim Fahar-Eddine Cheick-Ahmed, Ibrahim Ibrahim Bacar, ou Abdou Salam Baco, ancien DGS de la mairie de Koungou.
Ce ne sera pas qu’une élection entre vieux briscards de la politique mahoraise, puisque l’avocat et ancien bâtonnier Nadjim Ahamada postule aussi, sous l’étiquette Divers droite. Une tendance politique dont se prévalent également Siaka Mahamoudou, Djambaé Ousseni, Ousseni Maandhui et Faouzia Cordji. Cette dernière est la seule femme à briguer la fonction. Connue pour être une figure phare du mouvement combatif des Femmes leader, elle a le verbe haut, et ne connaît pas la langue de bois.
Les citoyens n’auront pas à se rendre aux urnes, puisque c’est un collège électoral de grands électeurs formé d’élus de cette circonscription : députés et sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers municipaux, élus à leur poste au suffrage universel.
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