Hélène Le Hir, directrice de l’association M’Lézi Maore, née de la fusion de Tama et de Toioussi, a souhaité réagir à notre article paru lundi.
Elle y confirme la tenue prochaine de négociations, et dit « comprendre que la période (puisse) être insécurisante pour certains salariés ».
Nous avons choisi de reproduire intégralement son communiqué :
« La Direction s’est donné les moyens d’appliquer la Convention Collective Nationale 51* au 1 er janvier 2018 de façon concomitante à l’application du code du travail national. Ce passage impose des démarches réglementaires en termes d’information et de consultation des représentants du personnel et des salariés. La dénonciation des usages en fait partie. Il est bien compréhensible que des usages existants soient supprimés au bénéfice de nouveaux droits découlant de la Convention Collective Nationale 51 et du code du travail. Il existe par ailleurs aujourd’hui des disparités dans l’organisation du travail entre les professionnels des deux anciennes associations. Il y a donc une nécessité d’harmoniser les pratiques pour l’ensemble des salariés d’où la proposition d’un règlement intérieur unique. Bien que depuis plusieurs mois cette démarche soit annoncée, la direction comprend que la période peut être insécurisante pour certains salariés ; mais elle est toutefois obligatoire avant l’ouverture des négociations avec les partenaires sociaux. L’application de la CCN51 outre d’être une reconnaissance pour les métiers du social sur Mayotte permet également et surtout de garantir les droits des salariés. C’est la seule raison pour laquelle la direction œuvre pour sa mise en place. »
* Convention des établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif.