Au Département, les négociations reprennent cet après-midi

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Haoussi Boinahedja, président de l'intersyndicale
Haoussi Boinahedja, président de l'intersyndicale
Haoussi Boinahedja, président de l’intersyndicale

Alors que les barges tournent encore au ralenti ce lundi, l’intersyndicale ne prévoit pas de manifestation ce jour. Il s’agit pour les grévistes du Conseil départemental d’entretenir un climat serein, et propice à la discussion. Vendredi, les négociations qui se sont tenues au siège à Mamoudzou n’avaient pas abouti, malgré une journée d’échanges qui s’est étirée de 9h à 22h. Les parties sont finalement allées se coucher sans accord, mais avec le promesse de se retrouver ce lundi après-midi pour un nouveau round.

Le principal point de blocage selon Haoussi Boinahedja, président de l’intersyndicale, c’est celui portant sur le régime indemnitaire des agents. Ce système de primes au mérite a été « ramené à la baisse » selon le syndicaliste qui estime que les personnels se sont sentis « victimes d’une machination ». Pour certains, la perte financière est de l’ordre de 200 à 300€ par mois. « On demande que les choses soient remises à leur place » plaide-t-il. Tout en reconnaissant le caractère « injuste » de ces primes qui, dépendant de la notation de l’agent, restent entre les mains du chef de service.

Des avancées notables

Toujours est-il que vendredi, « le président Soibahadine nous a donné un accord de principe pour revoir à la hausse ce régime indemnitaire, mais on ne sait pas jusqu’où. On veut des chiffres, et que ce soit écrit. »
Des avancées notables ont aussi été relevées suites à la journée marathon du 15 septembre, notamment concernant la mutuelle.  « Sur les autres points, je sais qu’on saura se mettre d’accord » poursuit, optimiste, le porte parole, décidé toutefois à maintenir la pression pour « ne pas laisser l’administration être gérée comme une entreprise ».

« Il y a encore le service minimum au STM aujourd’hui, mais pas de manifestation, insiste Haoussi Boinahedja. J’espère que cet après-midi on va se mettre d’accord sinon demain, on devra entamer des actions. »
Cet après-midi sera donc, selon les concessions et propositions des uns et des autres, soit la dernière ligne droite du conflit, soit un tremplin vers son durcissement.

Y.D.

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