Une première victoire parce qu’il a été choisi alors que se présentaient face à lui deux autres pointures, au titre de candidats de La République En Marche : Georges Patient, sénateur de Guyane, et Alain Richard, sénateur du Val d’Oise, et ancien ministre de la Défense de Lionel Jospin.
Ensuite, parce que aucun parlementaire ultramarin depuis Gaston Monnerville n’avait été désigné à un tel poste depuis une cinquantaine d’années. Enfin, parce que c’est la première fois dans l’histoire de cette institution, qu’un sénateur mahorais occupe la Vice-présidence du Sénat.
Visibilité de Mayotte
Dans un communiqué conjoint avec Hassani Abdallah, l’autre sénateur LREM mahorais, il explique que cela devrait « apporter plus de visibilité à ce département », et devrait suffire selon eux « à éteindre définitivement les polémiques stériles qui voudraient remettre en cause l’appartenance de cette île à la France ».
Nous l’avons joint au téléphone, et, selon son habitude, c’est sur un homme sobre que nous sommes tombés : « J’ai du mal à m’exalter, il n’y a pas de place pour ça. Je ne suis pas élu à ce poste pour l’étiquette, mais en prenant conscience des défis à relever à Mayotte. Je veux être à la hauteur des attentes. »
Elu pour 3 ans, il va suppléer le président du Sénat Gérard Larcher avec les 7 autres vice-présidents. « Je vais être amené à présider des séances du Sénat ».
De son côté, le sénateur Abdallah Hassani, enseignant de formation, a été choisi « tout naturellement », pour intégrer la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication. »
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com
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