Les Jeunes Ambassadeurs des droits des Enfants (JADE), interviennent dans les écoles primaires, les collèges et différentes formations comme le BAFA. En binôme, ils proposent des réflexions à partir de livres ou de jeux. Ils sont là pour « promouvoir l’égalité et la lutte contre les discriminations ».
Les JADE restent 1 an « hébergés » par les Céméa avant de poursuivre leurs parcours professionnel ou de formation. Volontaire dans le cadre du service civique il se consacre à faire connaitre la Convention Internationale des droits de l’Enfant (CIDE) et l’institution du Défenseur des droits.
Pour cela ils utilisent des outils qui appellent à la réflexion des enfants, des jeunes ou des adultes pour faire valoir le droit.
Tout n’est pas permis
« Contrairement à certains reproches dus à la méconnaissance, il ne s’agit pas de faire passer un message du ‘tout est permis !’, explique dans sa lettre d’information Dany Brichot, chargé de mission au Céméa Mayotte, au contraire le droit à l’éducation ou le droit à la protection demande que les enfants grandissent avec un cadre et des repères. Ils doivent s’approprier des valeurs de respect des autres et de mêmes, défendre la solidarité. Ils doivent aussi accéder à l’école, aux loisirs, à la culture, à l’expression … pour apprendre et grandir. »
Respecter les droits c’est aussi se faire respecter, et il rappelle que les douze droits fondamentaux ne sont pas assez respectés, « y compris en France ! »
Il rappelle que la convention internationale des droits de l’enfant a été signée par 192 pays : « Elle s’impose donc à tous. Mais son application n’est pas assez réelle et de nombreux enfants meurent comme petits soldats ou de faim et de maladies qui sont pourtant guérissables, alors que des millions sont privés d’école ou travaillent dans des conditions inhumaines ». ! (Lire le rapport 2016 de l’UNICEF)
Les jeunes volontaires des JADE contribuent donc à faire connaitre et vivre ces droits.