Aide au développement: mieux vaut investir que guérir pour Mansour Kamardine

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Mansour Kamardine
Intervention de Mansour Kamardine à l'Assemblée nationale
Intervention de Mansour Kamardine à l’Assemblée nationale

Le député Mahorais est intervenu lors de l’examen du projet de budget pour 2018 de l’Aide publique au développement, en tant que porte-parole de mon groupe politique à la tribune de l’Assemblée Nationale.

« Aide publique au développement : une goutte d’eau supplémentaire ne fera pas refleurir le désert. Le gouvernement doit faire évoluer sa position d’ici la fin du processus budgétaire. C’est une question de solidarité, mais également de sécurité et de stabilité pour le territoire national, en particulier pour les Outremer », rapporte le député Mansour Kamardine dans un communiqué (Lire Communiqué de presse Mansour Kamardine).

Devant  l’Assemblée nationale, il souligne que dans un contexte de « stabilisation du Sahel », et de « mondialisation des filières d’immigration clandestine », « le projet de budget 2018 pour l’APD met enfin un terme à la dégringolade, sans pour autant ni relancer notre APD, ni inscrire le budget dans la trajectoire voulue par le président de la République ».

Mansour Kamardine a une nouvelle fois  dénoncé le « décrochage de la France par rapport à nos principaux partenaires, en particulier européens, l’impossibilité matérielle d’atteindre nos objectifs affichés et nos manquements à notre devoir de solidarité à l’égard de peuples amis, souvent francophones, sont-ils, tout juste, stabilisés. »

En exemple « le cas des Comores, la faiblesse de notre APD, qui tourne autour de 10 millions € par an, ne permet pas d’espérer voir ce pays se développer, alors que le coût de l’immigration clandestine comorienne à Mayotte représente, pour les seuls secteurs de l’éducation et de la santé, une dépense budgétaire annuelle plus de 300 millions €. C’est, de nouveau, un mauvais choix budgétaire que de ne pas augmenter sensiblement l’APD à ces 3 pays amis (Haïti, Madagascar et les Comores, ndlr). Mieux vaut dépenser de l’argent pour aider les pays pauvres à se développer et donner l’espoir à leur population qu’elles ont un avenir chez elles, plutôt que dépenser 10 fois plus en les accueillant à l’insu de notre plein gré en France. »

« Il est à espérer que d’ici la fin du processus budgétaire, qui s’achève en décembre, le gouvernement décide de revoir sa copie », conclut-il.

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