Front social dans l’Education nationale cette semaine

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Les enseignants de Kahani en droit de retrait
Les enseignants de Kahani en droit de retrait

C’est Kahani qui a ouvert le bal la semaine dernière avec un droit de retrait exercé par les enseignants à la suite des violences qui ont eu lieu à proximité de l’arrêt de bus, véritable échangeur entre plusieurs lignes, cause des troubles selon les enseignants qui demandent le déplacement de ce « hub ». Depuis jeudi dernier, les parents d’élèves ont décidé de rejoindre les 156 personnels en droit de retrait. Tous se sont regroupés ce samedi devant le lycée.

Ensemble, ils ont décidé de se rassembler lundi 27 novembre à 9 heures devant le Vice-rectorat, informe la CGT EDuc’action, pour d’une part exprimer leur « inquiétude face à la violence aux abords et à l’intérieur de l’établissement scolaire » et d’autre part, « obtenir satisfaction sur l’octroi de moyens humains supplémentaires au niveau de l’encadrement des élèves ».
Le mot d’ordre: « NON à la violence, OUI à l’éducation ».

Poursuite du droit de retrait au lycée du Nord

Ils ont aussi été touchés par la violence, mais à l’intérieur de l’établissement, après qu’un élève en ait blessé un autre au thorax : le Lycée du Nord a vu ses enseignants exercer eux aussi leur droit de retrait la semaine dernière, et le poursuivent ce lundi, une décision votée « en assemblée générale des personnels », nous informe un communiqué.

Vont leur succéder le lendemain mardi 28 novembre, les parents d’élèves de l’UDCSF Mayotte, qui continuent à se battre contre les rythmes scolaires. Ils sont appuyés par le syndicat du 1er degré SNUipp-FSU qui demande « des rythmes scolaires qui tiennent compte des réalités locales ». Alors que le ministère autorise des adaptations qui permettent de revenir à la semaine de 4 jours en métropole, à Mayotte, il s’agirait de revenir aux précédent rythmes de 5 heures d’affilées, selon le syndicat SNUIpp.

Le SNUipp-FSU se bat aussi sur un autre front, celui de la rémunération des contractuels, en lançant une pétition en ligne
« pour exiger l’ouverture sans délai de groupes de travail afin que nos représentants syndicaux et le vice rectorat s’entendent sur des perspectives normale et décente d’évolution de salaire, conformément à ce que prévoit le décret du 29 août 2016, et comme négocié et appliqué dans toutes les académies de Métropole et d’Outre-mer. »

A.P-L.
Lejournaldemayotte.com

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