La CFDT du CHM informe qu’un droit de retrait est exercé par les agents d’accueil des dispensaires suite à une agression ce jeudi.
Ci dessous le communiqué du syndicat relatif à cet arrêt de travail :
« Un incident est survenu hier matin à Kahani. les agents de bureau des entrées, ont été agressés par un patient à plusieurs reprises sur plusieurs interventions. Des menaces ont été prononcés à l’encontre des agents. ce matin les bureaux des entrées secteurs appliquent leur droit de retrait.
Nous avons déjà signalé ce genre d’incidents auparavant, mais les moyens déployés ne suffisent pas et ne sont pas adaptés au situation face à l’insécurité grandissant.
En effet, suite à ces agressions dans les secteurs, nous avons obtenu un agent de sécurité accueil à Dzoumogné, Kahani, Dzaoudzi, Mramadoudou, et deux agents sur Jacaranda, pour prévenir des agressions et nous aider à gérer le flux des patients. (en attendant de gestionnaire de fil d’attente).
Aussitôt la décision actée au CHSCT, nous avons vu ces agents de sécurité venir dans les secteurs pour ouvrir et fermer les portails et non positionnés devant les admissions.
Ce qui s’est passé à Kahani, nous démontre, que nos vies sont en danger dans notre lieu de travail.
Aujourd’hui, nous attendons des réponses et des solutions concrètes face à cette situation qui est similaire à l’ensemble des bureaux des entrées des secteurs. Nous attendons qu’un agent de sécurité soit déployé devant tous les bureaux des entrées en permanences, en attendant une proposition d’une date pour un CHSCT extraordinaire.
Au bureau des entrées nous sommes débordés et courageux, nous subissons des agressions, des injures, des crachats, mais nous sommes toujours là malgré le manque d’effectif.
Notre employeur doit assurer notre sécurité, et tant que notre sécurité ne sera pas assuré, nous maintiendrons notre droit de retrait. »
Le droit de retrait est une disposition différente du droit de grève, il peut être exercé par des agents du secteur public dès lors que ceux-ci s’estiment en danger imminent du fait de leurs conditions de travail.