L’année 2018 commence fort pour la police de Mamoudzou qui a eu affaire à de nombreux faits de violences ces derniers jours.
Le 4 janvier, un jeune homme se faisait frapper à coups de barre de fer et de « chombo » par de nombreux individus qui lui reprochaient d’avoir « tabassé » un jeune la veille. A l’hôpital il lui était délivré un certificat médical mentionnant une I.T.T de 15 jours . La victime n’était pas en mesure de reconnaître ses agresseurs. La nuit précédente, des individus procédaient à plusieurs cambriolages au rond-point Manguier en accédant aux appartements à l’aide d’une échelle. Les individus ont dérobé ordinateurs, portables, tablettes et télévisions.
La 7 janvier, un vraisemblable règlement de compte s’est soldé par l’incendie d’un banga servant à entreposer des outils. Le propriétaire soupçonnait le compagnon de son ex femme. En effet, l’individu se serait vanté du forfait devant elle. Après l’avoir placé en garde à vue, les policiers ont pu établir que l’homme était présent non loin des lieux de commission des faits mais aucun élément tangible ni aucun aveu ne permettait de l’incriminer formellement.
Le 8 janvier , au foyer TAMA à Tsoundzou 2, « Le personnel de l’association faisait appel aux services de police suite à des violences commises à l’encontre de la chef de service ainsi qu’à un éducateur. Le mis en cause toujours sur place à l’arrivée des policiers était interpellé et placé en garde à vue. » Le même jour, au magasin SNIE situé ancienne place du marché à Mamoudzou une caissière a reçu un coup de poing au visage par un client qu’elle connaît, ce dernier venant régulièrement faire des achats dans cet établissement. Le mis en cause a été interpellé plus tard par les effectifs de la BAC et placé en garde à vue.