Tout ce qui suit est un scénario fictif. Cette alerte est une simulation purement virtuelle en vue de préparer les différents services, et n’impacte en rien le bon déroulement de la vie quotidienne.
Après le placement du département en alerte orange ce mardi matin, entraînant l’évacuation des écoles, ainsi qu’un arrêté de limitation d’achats d’eau et de carburant. Dans cette configuration, la suite logique de l’exercice, à savoir l’alerte rouge, était attendue pour la fin de nuit. Il semblerait que le cyclone fictif Muhali ait décidé d’accélérer puisqu’à 16h30, Météo France le situait à 160km de nos côtes. Le danger devient donc imminent et les services sont au plus fort de leur pression. « L’arrivée du cyclone à partir de 8 ou 9h du matin étant quasiment certaine, nous avons décidé de déclencher l’alerte rouge à compter de 18h ce soir, c’est donc le confinement de la population à la nuit tombée » informe la préfecture. Les magasins sont théoriquement fermés dès 17 heures.
« Compte tenu du rapprochement de « Muhali » (à 170 km de Mayotte), le Préfet de Mayotte a décidé de placer le territoire de Mayotte en « Alerte Rouge » à partir de ce jour, mardi 23 janvier, à 18 heures. L’Alerte Rouge indique que le danger cyclonique est imminent. En application des mesures prévues par « l’Alerte Rouge », toute circulation est formellement interdite pour quelque raison que ce soit. »
Deux heures plus tôt, la SMAE, partenaire de l’exercice, informait que l’eau serait coupée sur l’ensemble du réseau à compter de mercredi 6h du matin, et invitait à faire des réserves.
Alors que ce midi encore, les routes étaient annoncées dégagées et les stations services et magasins ouverts, l’heure est au confinement. « Les gens verront seulement circuler des forces de l’ordre et de sécurité qui seront seules à rouler une fois la nuit tombée » précise le sous-préfet Pierre Papadopoulos.
Radio à piles conseillée
Seuls les cas de force majeures permettraient dans ce cas à un civil de sortir, pour se rendre aux urgences par exemple. Mais il conviendrait au préalable d’appeler les secours pour se faire escorter. Plus question d’aller faire des courses par exemple. Les seules réserves encore possible, c’est au robinet. Mais dans la nuit, le réseau d’eau sera coupé jusqu’à la fin de l’alerte, afin de limiter les dégâts sur le réseau.
La préfecture recommande l’usage d’une radio à piles car « on peut imaginer que l’électricité risque d’être impactée » indique le sous-préfet Pierre Papadopoulos. San s parler d’Internet.
La plus grande prudence est également de mise pour la matinée. Lors du passage du cyclone « les gens risque de se réveiller dans l’oeil, il n’y aura pas de vent, pas de bruit, il faut rester enfermé jusqu’à la fin de l’alerte rouge » prévient la préfecture.
A ce stade d’alerte, il convient pour la population de rester à l’abri, chez soi ou dans les bâtiments d’accueil proposés aux résidents d’habitations précaires, et d’écouter la radio. Le réseau de hauts-parleurs des mosquées devrait aussi être mis à contribution pour diffuser les messages d’intérêt public relatifs à l’alerte.
Dès ce mercredi, la phase la plus critique de l’exercice sera celle de la gestion post-cyclonique. Une étape cruciale faite d’inondations, de routes coupées, de télécommunications perturbées et de populations isolées à secourir, selon ce que le scénario de la cellule de crise nous réservera. Rendez-vous donc demain pour la suite de l’exercice.
Y.D.