L’ex-députée de Mayotte dont l’élection a été annulée le mois dernier par le Conseil constitutionnel, a été placée en garde à vue ce mardi. Elle a été entendue dans l’affaire des 40 fausses procurations qui avait valu à un major de gendarmerie de la brigade de Mtsamboro d’être mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
L’information a fuité alors que les magistrats souhaitaient que les calendriers judiciaire et électoral ne se « télescopent pas », de l’aveu même du procureur de la République Camille Miansoni.
A l’issue de sa garde à vue, l’élue devrait être déférée au parquet ce mardi soir. Parmi les possibilités, on ne peut exclure une éventuelle mise en examen.
Que ce soit ou non le cas, la candidate PS-LREM pourra légalement se présenter aux législatives partielles qui se dérouleront les 18 et 25 mars prochain, nous indique le procureur. Politiquement, c’est une autre histoire.
A.P-L.
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