La grève des chauffeur de bus paralyse les autres grèves

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Les quelques enseignants qui ont pu rejoindre le vice-rectorat
Les quelques enseignants ayant pu rejoindre le vice-rectorat
Le but étant de mobiliser des chauffeurs pour assurer la sécurité, le passage des véhicules de secours, et éviter tout débordement.
Première conséquence de cette opération escargot : elle a empêché les manifestants du SNES de se rendre devant le vice-rectorat. Déception des grévistes venant de Mamoudzou, qui n’y étaient qu’une 20 aine. « On avait lancé ce mouvement il y a deux semaines » rappelle Henri Nouri, secrétaire du SNES qui évoque des « violences dans un contexte éducatif dégradé ».
« Il ne s’agit pas que de violences, mais de tout faire pour que les élèves soient mieux encadrés à Mayotte » poursuit-il. « Cela concerne les enseignants mais aussi les assistants sociaux, les infirmières etc. Nous souhaitons une vraie politique d’attractivité pour que des personnels formés et expérimentés viennent ici. »
Il dénonce en outre un « manque d’anticipation de l’Etat » alors que les élèves montrent une hausse de «  +80% d’effectifs en 10 ans », sans compter le « phénomène de descolarisation et de décrochage scolaire ». S’il reconnaît au Vice-rectorat « une politique de construction », celle-ci « n’arrive pas à suivre le rythme des besoins ».
Concernant le personnel, il dénonce « une politique d’attractivité pour les contractuels, qui met en cause la fonction publique, les conditions de travail deviennent intenables ».
Place de la République, ce sont les manifestants du Collectif qui pâtissaient de la grève des transporteurs. Attendant « plus de 500 personnes », ils n’étaient qu’une 30 aine en milieu de matinée à attendre leurs camarades, sans savoir la suite de leur mouvement. « Beaucoup sont coincés sur les routes » déplore Bacar M’Colo Moussa, membre du collectif.
Selon Safina, porte parole du Collectif, aucune manifestation de devrait avoir lieu aujourd’hui, mais un rassemblement est prévu pour discuter des suites à donner au mouvement.
 

Aux dernières nouvelles, le cortège de cars venant du sud était à l’arrêt, retardant l’heure prévue d’arrivée à Mamoudzou.

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