Dans un communiqué les leaders expliquent qu’il s’agissait donc « d’une première prise de contact permettant de fixer les objets de ces rencontres ainsi que la méthodologie envisagée ».
Bien que la base de travail soit engagés, comme ils le demandaient, sur la base de la plateforme revendicative « pour aboutir à un document unique pour l’avenir de Mayotte », les barrages ne sont pas levés pour autant, et l’économie continue à s’asphyxier.
Ils expliquent que face à « l’urgence de la thématique « insécurité et immigration », les premières négociations seront engagées dès demain dimanche 1er avril après-midi. D’autres rencontres thématiques avec les autres techniciens sont en cours de programmation ».
« Par ailleurs, le Délégué a assuré qu’il n’y a pas de remise en question du statut du département de Mayotte par l’Etat. Cependant, il a précisé que si les élus le réclament, l’Etat peut étudier le sujet. De même, concernant la lutte contre l’immigration clandestine, l’actualité et la position des Comores ne n’est pas de nature à permettre une efficacité des actions ».
Avec en chute une constatation pour le moins extravagante, vu la difficulté de faire aboutir certaines mesures sans passer soit par la diplomatie, soit certainement par la révision de la Constitution pour se rapprocher d’un « Concordat cultuel » : « Même si le collectif et l’intersyndicale reconnaissent la volonté du Délégué de dialoguer, rien ne peut aujourd’hui garantir que nos 101 mesures aboutiront. Par conséquent, la population doit rester vigilante concernant la question du statut, de la sécurisation et du développement de Mayotte. Le Collectif et l’Intersyndicale prendront le temps de la concertation de la base pour convenir de la suite à donner aux actions. »