Les ministres de l’Intérieur et de la Cohésion des territoires notifient la liste des communes éligibles à la dotation politique de la ville (DPV) en 2018, ainsi que le montant de l’enveloppe départementale à répartir entre celles-ci. Elles seront 177 cette année, 160 en métropole et 17 en outre-mer.
Il faut pour bénéficier, réunir 3 conditions : avoir été éligible à la dotation de solidarité urbaine (DSU) l’an passé et, pour les communes de plus de 10.000 habitants, présenter une proportion de population en quartiers prioritaires de la politique de la ville au moins égale à 19 % de la population de la commune, et faire partie du périmètre d’intervention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).
Ce qui est le cas pour les quatre communes mahoraises éligibles pour 2018, Dzaoudzi, Pamandzi, Koungou et Mamoudzou, dont des quartiers font l’objet de programme national de rénovation urbaine.
L’enveloppe est allouée par département, elle est ensuite librement répartie par le préfet sur la base des projets présentés par les collectivités. Elle est notamment de 831.250 euros pour Mayotte, de 561.660 euros pour la Guadeloupe, et 3 millions d’euros pour La Réunion.
Les ministres demandent aux préfets d’identifier particulièrement les projets visant à la réhabilitation des bâtiments scolaires. La DPV peut être également utilisée pour mener des travaux immédiatement réalisables, et non commencés avant la signature de la convention d’attribution de subventions de la DPV 2018, dans les bâtiments scolaires les plus dégradés des quartiers prioritaires. Elle peut financer des opérations de création, de diffusion et de développement culturels Et peut concerner des zones à la périphérie de ces quartiers « dès lors que ces équipements et actions profitent aux habitants des quartiers « politique de la ville » ».
A.P-L.
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