Ponant fête ses 30 bougies. Fondée en 1988 par une quinzaine d’officiers de la marine marchande, dont Jean Emmanuel Sauvée, elle a perdu peu à peu tous ses attributs… et ses voiles : de Compagnie des îles du Ponant, avec le fleuron Ponant un paquebot voile et moteur, à la Compagnie du Ponant lors de l’entrée de CMA CGM comme actionnaire majoritaire, puis elle est rachetée par le fond d’investissement Bridgepoint, pour ensuite terminer dans le plus simple appareil de « Ponant », en 2014. Devenant l’unique armateur français de navires de croisières et leader mondial des croisières d’expédition de luxe, souligne l’association Iles Vanille.
Les Iles Vanille sont un regroupement de promotion des Iles de l’océan indien Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion et les Seychelles. Elles ont été visitées par prés de 43.000 croisiéristes, en 2017, une hausse de 25% sur 2016.
Ponant a donc annoncé sa venue dans l’océan Indien cette année, pour ses 30 ans. Pour les Iles Vanilles, il s’agit de « yachts à taille humaine », où « les passagers accèdent, de manière privilégiée et responsable, à des territoires préservés dans des conditions de confort et de service 5 étoiles, uniques sur le marché. »
Des croisiéristes responsables
Adhérente de la Charte Bleue d’Armateurs de France, membre de l’association Internationale des Tour-Opérateurs en Antarctique (IAATO) ainsi que de l’association des Croisiéristes d’expédition en Arctique (AECO), œuvrant toutes deux pour la sauvegarde de la faune et la flore par l’adoption d’un comportement responsable, PONANT fait de la protection du milieu marin une priorité et met tout en œuvre pour minimiser son impact sur l’environnement.
Pascal Viroleau, directeur des Iles Vanille estime que sa venue « va répondre à un segment de marché en forte croissance et qui profitera aux acteurs locaux ».
Président et Fondateur de PONANT, Jean Emmanuel Sauvée parle « d’itinéraires inédits au cœur des Iles Vanille » : « Nous sommes ravis de permettre à nos passagers de découvrir toutes les richesses de ces territoires ».
Si la destination Mayotte a timidement renoué avec le succès des croisières l’année dernière, après les années fastes des 40 escales il y a dix ans, elle n’est pas explicitement inscrite au programme de la compagnie, qui fait pour l’instant état des « Seychelles au cœur de l’Océan Indien », et de découverte de « la beauté des Îles Eparses, de Madagascar, d’Aldabra, d’Alphonse, ou encore de La Digue. Des lieux magiques, véritables paradis terrestres posés sur un écrin turquoise. »
Nos élus parviendront-ils à vendre le lagon, sur un secteur touristique aux prestations adaptées.
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com