Les experts comptables sur les bancs de l’école

Le code du travail a fait un bon en avant cette année à Mayotte où il s’applique en grande partie depuis le 1er janvier, mais selon Charles Tandé, le président de l’Ordre national des Experts comptables de passage à Mayotte, c’est la législation dans son ensemble que ses équipes doivent intégrer.

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Les experts comptables ne font pas qu’aligner des chiffres. De plus en plus, ils jouent le rôle de conseil pour les entreprises. « Celles qui ont moins de 10 salariés ne peuvent pas s’offrir un directeur des ressources humaines, elles vont donc se tourner vers leur expert comptable qu’il faut donc faire monter en compétence », explique Salimini Ben Tsigoy, président d’Opcalia Mayotte.

Il accueillait ce mercredi matin le président de l’Ordre national des Experts Comptables à Kawéni, pour signer une convention : « Nous sommes partenaires depuis de très nombreuses années ! Cette convention vient finaliser un partenariat qui fonctionne bien depuis si longtemps et dont nous sommes fiers et satisfaits ».

Car ce n’est pas la première fois que ces professionnels s’assoient sur les bancs de l’organisme centralisateur : « Nous avions mis en place depuis plusieurs années un système d’accompagnement des experts comptables, mais sans convention écrite. Aujourd’hui, nous formalisons cette coopération, c’est important par rapport à la qualité du service attendu par les entreprises. »

Signature de la Convention entre Salimini Ben Tsigoy, pt Opcalia et Charles Tandé, pt de l’ordre des Experts comptables

Contrats de travail, conventions collectives, règles sociales à appliquer, délégation du personnel, taux de cotisation… les questionnements et les chantiers ne vont pas manquer.

Ainsi les 70 collaborateurs des 12 cabinets d’expertises comptables, qu’ils soient débutants ou expérimentés, pourront bénéficier de 20 jours de formation, leur permettant de renforcer leurs compétences pour répondre aux demandes de leurs entreprises mahoraises.

Le partenariat se noue avec les petites entreprises, « les chefs d’entreprises sont pris par développer leur chiffre d’affaire, et n’ont pas le temps d’être au point sur le droit du travail. Ils peuvent alors souscrire différents types de contrats avec leur cabinet d’experts comptables, avec des tarifs différents en fonction de l’offre », complète pour le JDM, Tsigoy Ben Salimini.

Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com

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