En ce qui concerne les conditions de travail, le directeur par interim Djabiri Madi, explique dans un communiqué que lui et les membres de bureau « n’ont pas attendu que l’expression du mouvement se manifeste dans la rue pour travailler à l’amélioration du cadre de travail des salariés (…) même si l’évolution du cadre législatif, et les mouvements sociaux qui ont bloqué toute l’activité économique de l’île pendant plusieurs semaines n’ont pas permis d’aller au bout des démarches administratives en cours ».
Des améliorations que nous avaient détaillés les représentants syndicaux qu’elle doit financer avec un budget « non extensible », surtout dans un contexte où les tensions sociales ont perturbé les demandes subventions, avec des « répercussions sur le niveau de trésorerie ». En conséquence, il lance au nom de la présidente Halima Bamoudou, conseillère départementale de Bandraboua, un appel au soutien des associations, comme les entreprises l’ont été, dans cette période post-crise : « Le monde associatif devrait bénéficier des mêmes traitements pour couvrir les conséquences de ces deux mois de paralysie de l’île. Serait-il trop tard de relancer le débat dans ce sens ? ».
Plusieurs appels sont lancés : une « invitation forte » à l’adresse des syndicats, pour qu’ils « reviennent à la table des négociations », et vers les collectivités locales, dont la Mission locale est un bras armé, mais qui ne font preuve que d’une « timide participation », « ce qui n’est pas sans conséquence sur le bon fonctionnement de la structure qui prend en main l’ensemble des jeunes de Mayotte, et constitue un frein au développement de son action de proximité, et n’aide pas à l’amélioration de cadre de travail des salariés et a des répercussions également sur l’efficience de l’accueil des personnes en demande d’accompagnement. »
Le conseil d’administration de la structure se réunit le 19 juillet 2018.
A.P-L.
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