La tendance est au stationnement payant. Après Mamoudzou, la société d’exploitation de l’aéroport de Mayotte, rebaptisée « Edeis Aéroport Mayotte » le 30 juin dernier veut rétablir les places payantes de son parking face à l’aérogare. Par deux fois, le système informatique a été touché par la foudre mettant à mal le paiement pour les automobilistes. Le dernier épisode date de décembre dernier. Alors plutôt que de tenter une réparation qui pourrait avoir les mêmes conséquences en cas de nouveau caprice météorologique, Edeis Aéroport de Mayotte a décidé d’investir dans un nouveau matériel, plus robuste.
Attention à la facture finale
Le gestionnaire de l’aéroport l’annonce, « la gratuité du parking n’est qu’une tolérance temporaire ». La volonté de rétablir un parking payant a pour but d’éviter la saturation pendant la période des vacances et d’assurer à Edeis « un revenu extra-aéronautique qui sans cela devrait peser sur le prix du billet ; la SEAM a fait le choix de faire payer directement l’utilisateur du parking, proportionnellement à l’utilisation qu’il en fait – rien de plus normal », précise dans un communiqué Yves Christophe, le directeur de l’aéroport.
Un stationnement de 24 h maximum est toléré, le gestionnaire veut se débarrasser des voitures ventouses qui squatte le parking durant de longues semaines, « il en va de la possibilité pour la majorité des usagers d’accéder aux parkings quand un vol ou une activité spécifique les y amènent ».
Des papillons vont être apposés sur les parebrises des véhicules ventouses, accompagnés de relevés journaliers, visés et contrôles par la police aux frontières.
Dès la remise en service, les véhicules présents seront redevables du nombre de jours relevés Edeis. La facture pourrait être salée pour le retour de vacances.