Une intersyndicale CGT Educ’action, FO, Snep, Sud a appelé à manifester ce jeudi 20 septembre pour défendre le droit des étudiants étrangers à poursuivre leurs études supérieures en métropole.
Les syndicat de l’Éducation nationale ne s’en prennent pas aux collectifs, qui bloquent le service des étrangers, mais à la préfecture, « Plus de 300 bachelier-e-s et étudiant-e-s étranger-e-s sont actuellement bloqués dans leurs démarches d’inscription aux études supérieures par la préfecture« , notamment sur le protocole triangulaire qui avait été mis en place entre les étudiants, le vice-rectorat et la préfecture, « bloquant de fait les demandes de visas étudiants. » Ils critiquent aussi Parcoursup pour sa « désorganisation ».
« Le service de l’intégration, de l’immigration et de la citoyenneté de la préfecture de Mayotte est fermé depuis mars 2018. La fermeture de ce service est une véritable rupture du principe de continuité du service public. Alors que l’Education Nationale peine à trouver des enseignants, certains ne peuvent pas renouveler leur contrat faute d’un titre de séjour valide », dénonce leur tract.
Iles réclament la réouverture immédiate de l’instruction des dossiers, mais aussi un bilan de Parcourssup.
Le Sgen‐CFDT bien que « non convié » à la réunion de constitution de l’intersyndicale « appelant à la manifestation du jeudi 20 septembre 2018 pour les droits des étudiants de Mayotte », appelle tous ses adhérents et sympathisants à participer à cette journée d’action. « Depuis toujours, le Sgen‐CFDT défend ces valeurs comme en témoignent les mails échangés avec le RESFIM, la CIMADE,… »