Depuis 14h ce mercredi, se tient le procès de l’interpellation musclée de Balahachi Ousseni.
Face à une salle d’audience pleine, essentiellement des soutiens de Balahachi, et autant de monde sur le parvis du tribunal de Grande Instance, le président Daniel Rodriguez prend le temps de décortiquer quasiment minute par minute les circonstances de la chute du passeport, « par erreur », selon l’accusé, « jet intentionnel », selon les gendarmes. Ainsi que les circonstances de l’interpellation qui fait suite à un contrôle d’identité des passagers de taxi à Miréréni.
Quelques réactions d’humeur, de colère ou de rires, aussitôt maitrisées, dans la salle, n’atteignent pas le calme olympien du président. De multiples passes d’arme par contre entre les avocats des deux parties.
Les micros qu’il faut se passer de main en main dans cette salle d’audience encore récente, n’améliorent pas les conditions d’audience.
Deux heures et demi après le début du début des auditions, les avocats n’ont pas encore commencé à plaider.
A.P-L.
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