Beaucoup d’entrepreneurs ont participé, le jeudi 29 novembre à Combani, à la rencontre organisée par le Cabinet Mahorais de Conseil (CMC), une action financée par l’Etat, les Fonds européens et le Conseil départemental.
Créé en 2001 et labellisé en 2009, il se positionne comme une structure d’accompagnement pour les petites entreprises, particulièrement touchées cette année par le mouvement social.
Les partenaires présents à cet événement, spécialisés chacun dans des domaines spécifiques (finance, recrutement, conseil en hygiène alimentaire – sécurité – environnement, etc…), ont pu apporter des réponses aux questions que se posent la plupart des jeunes entrepreneurs.
Le constat dressé par Sanya Youssouf, la gérante de CMC , dans son discours sur la pérennité des jeunes entreprises, illustre l’intérêt de cet accompagnement en post-création : « 67% des entreprises que nous avons accompagné ont réussi à dépasser le cap de 3 ans d’existence. Notre accompagnement après la création est aussi nécessaire pour les aider à se développer, par le conseil et par la mobilisation de financement. »
Une fragilité interne et externe des entreprises
Bien évidemment, le financement est la question qui revient le plus souvent dans ce genre de rencontre. Les petites entreprises ont la plupart des difficultés à obtenir un financement extérieur, encore moins un prêt bancaire. D’où l’intérêt de solliciter un appui des structures professionnelles comme CMC pour la préparation du dossier et de l’entretien avec le financeur potentiel.
Les témoignages de certains chefs d’entreprise ont marqué les esprits des personnes présentes à cet événement, à l’instar de celui de Soifou-Eddine Halimou, exploitant de la toute jeune entreprise HSE (créée en 2017), spécialisée dans la vente et l’installation des gondoles dans les épiceries et supermarchés : « Mon objectif est d’améliorer l’aménagement des épiceries locales. Mes premiers clients sont satisfaits de mes services. Mais les difficultés que j’ai rencontrées au cours de cette année ont fait que je me pose la question si continue ou pas mon activité. Je me tourne alors vers vous la BFC, est-ce que vous pouvez m’accompagner ? ».
Des contacts noués
Si ces chefs d’entreprise n’ont pu trouver dans l’immédiat une réponse à toutes leurs questions, des rendez-vous sont fixés avec les organismes présents pour une éventuelle prise en charge de leurs demandes.
Cet événement est clôturé par un apéritif, qui a permis aux participants de poursuivre leurs discussions et échanger des cartes de visite. « C’est une entière satisfaction pour nous, car on considère que l’objectif de cette action est atteint », se réjouit la chargée de mission de CMC, qui a assuré l’animation de cet événement.