« Parce qu’elle n’accepte pas le gâchis des talents qui ferait qu’en France la création
d’entreprise serait réservée à ceux qui ont de l’argent, des diplômes ou des relations,
l’Adie organise la 1ère semaine de l’entrepreneuriat pour tous, afin que toute personne
qui en a le projet, l’envie, la conviction, puisse devenir entrepreneur. »
Il s’agit de mener une étude inédite pour épingler les idées reçues qui empêchent les Français d’entreprendre, une nouvelle campagne d’information pour faire mieux connaître la création d’entreprise, des événements d’information tout autour de Mayotte et des webconférences pour faciliter la création de son entreprise, des Facebook lives avec Ryad Boulanouar, fondateur du compte Nickel, pour aider les entrepreneurs à dépasser les obstacles au développement de leur activité.
Chaque année, les plus de 1.000 entrepreneurs financés et accompagnés par l’Adie Mayotte – dont 25% étaient au chômage ou aux minima sociaux avant de se lancer et près de 2/3 n’ont pas de diplôme – démontrent que chacun, même sans capital, même sans diplôme, peut devenir entrepreneur s’il a accès au crédit, à un accompagnement professionnel, personnalisé, fondé sur la confiance, la solidarité et la responsabilité.
Plus qu’une semaine d’information, cette 1ère semaine de l’entrepreneuriat pour tous a l’ambition d’être un véritable manifeste de déclaration du droit à l’initiative économique pour tous ceux qui en ont le désir, exprimé ou étouffé, que ce soit par leur propres craintes ou par les messages limitants et les obstacles dressés par la société.
En effet, si 30% des Français expriment le souhait de créer leur entreprise, beaucoup d’entre eux n’osent pas passer à l’acte. Voilà pourquoi l’Adie révélera les résultats d’une étude inédite en son genre sur les idées reçues des Français concernant la complexité et l’accessibilité de la création d’entreprise.
Si le discours et l’identité de marque de l’Adie évoluent, c’est aussi parce que la société change. Aujourd’hui, beaucoup de personnes souhaitent être autonomes. C’est pour eux un rêve. Ils ne deviennent pas entrepreneurs uniquement parce qu’ils sont au chômage.
Fabriquer des queues de sirènes, faire de bons savons, concocter d’exquises confitures, savoir vendre des instruments ingénieux, fidéliser une communauté de passionnés autour d’un sujet ultra pointu, choisir des vêtements avec goût…. Il y a des talents qui semblent anodins ou surprenants et qui nourrissent de grands projets chez ceux qui osent les cultiver. »
Programme :
LE FORUM : Lundi 28 janvier : à la MJC de Kawéni
LES JOURNÉES PORTES-OUVERTES :
Mardi 29 janvier : Agence Adie de Dzoumogné
Mercredi 30 janvier : Agence Adie de Chiconi
Jeudi 31 janvier : agence Adie de Chirongui
Renseignements au 02 69 61 00 00 ou mayotte@adie.org