Auparavant le député de la France Insoumise était revenu sur le rappel historique de combat de Mayotte française, sur lequel rebondissait donc Mansour Kamardine, pour rappeler que ce combat était méconnu, « beaucoup dans les travées de cet hémicycle pensent que nous avons fait le choix de la France pour le RMI… qui n’existait pas quand nous avons engagé ce combat ! »
Une demi-heure auparavant, son collègue LR Philippe Gosselin, avait lui aussi défendu Mayotte, « je ne veux pas qu’il y ait des citoyens de seconde zone. Les Mahorais n’en peuvent plus d’être en grande difficulté, notamment en raison de l’immigration qui vient des Comores », en regrettant que le député communiste Jean-Paul Lecoq ait longtemps défendu au sein de l’hémicycle, la libre circulation des Comoriens.
Une circonstance dont Mansour Kamardine profitait pour proposer aux députés de cosigner une proposition de loi de programme pour Mayotte à l’Assemblée Nationale, incluant un agenda vers l’égalité sociale, une programmation des investissements, aéroport port routes université etc., et le rattrapage des dotations aux collectivités mahoraises. Il avait également défendu face à la ministre Girardin l’investissement structurel sur la piste d’aéroport, déplorant qu’autorisation ait été donné à l’AFD de signer un chèque de 80 millions d’euros pour l’allongement de la piste de Rodrigues, et que celle de Mayotte, qui aurait nécessité un investissement équivalent, soit oubliée.