Que la piste soit longue ou courte, rien ne se fait rapidement à Mayotte. Si la première reste une Arlésienne en dépit du Débat public à l’issue favorable, la seconde attend son dispositif de sécurisation, dit EMAS ou lits d’arrêt, depuis deux ans. L’Europe l’avait imposé pour éviter une éventuelle catastrophe en bout de piste, mais l’échéance de 2017 n’avait pas été tenue, et celle du 31 décembre 2018 l’a été in extremis. Les lits d’arrêt seront inaugurés ce 27 février 2019, indique la société EDEIS, gestionnaire de l’aéroport.