« Il faut en discuter entre nous avant de la porter sur un projet de loi », avaient demandé lors de la dernière séance plénière les conseillers Chihabouddine et Zaïdani à propos de l’évolution institutionnelle vers le Département/région.
Il se trouve que des débats ont bien eu lieu dans le passé sur ce sujet lors de 3 séances plénières, des 26 juin 2016, 5 décembre 2016, 30 mai 2017 et d’une séance en Commission Permanente le 21 novembre 2017 (Lire Evolution institutionnelle les rapports). Quand ils n’étaient pas absents, les conseillers Chihabouddine et Zaïdani ont voté contre. Ce dernier avait proposé lorsqu’il était président une réforme du même mode de scrutin et de la même évolution du nombre de conseillers à 51. S’il avance avoir agi dans le cadre de la refonte des régions demandée par François Hollande, il demandait également une administration régionale, objet des propositions de lois produites par le président du conseil départemental Soibahadine Ramadani et le sénateur Thani Mohamed Soilihi.
Ce dernier proposait ce mardi après-midi au conseil départemental à 16h une explication de texte de ses deux propositions de lois pour tous les élus de Mayotte, locaux, départementaux, et nationaux.
Mais en réponse, peu de présents. Côté Département, le président Soibahadine et le vice-président Issa Abdou, du côté des maires, ceux de Bandrélé, Mamoudzou, Bouéni, Dembéni, Chirongui et Sada, et pour les parlementaires, les sénateurs Thani Mohamed, Hassani Abdallah, et la députée Ramlati Ali. Les autres maîtrisent le sujet donc.
Plus sérieusement, on ne peut que regretter qu’un franc débat n’ait pas eu lieu. Mayotte ne pouvant pas se priver de récupérer ses compétences de région, mais aussi de département à part entière, que permettent ces projets de loi.
Anne Perzo-Lafond
Politique politicienne.au lieu de voir le verre à moitié plein et d’aider à le remplir.
l’utopie de l’ensemble
La classe politique mahoraise est d’une tristesse !!!
Quel dommage
Lui-même n est pas cohérent
Ah ! On dirait que les complotistes ont plus convaincu.
Ils brillent… par leur absence
On a les élus qu on mérite
Will Lacroix sur ce coup, cela me dérange qu’ils ne soient pas venus. Ce projet que la société civile dénonce depuis deux ans est dangereux. Et ce n’est pas une fois que le piège est ourdi qu’on vient faire mine d’expliquer a posteriori.
« Bouder » est un euphémisme bienveillant… cela supposerait qu’ils le fassent en connaissance de cause… Là c’est juste de la négligence et de l’incompétence crasse !! Mais bon tant qu’il n’y aura pas de réveil citoyen, il ne se passera rien.
Pour avoir tous les élus il faut organiser ce genre de réunions à Paris ou Mada
J’ai eu l’occasion en tant que responsable de parti politique d’y participer et effectivement, c’est très malheureux de constater que pour un sujet aussi important, la majorité des élus ont boudé la séance d’échanges. Et pourtant certains se plaignent sur les médias et sur les réseaux sociaux d’un projet de lois maladroit, pourquoi donc ne pas venir faire des propositions ? Surtout, qu’il est encore possible d’apporter des amendements.
Saïd Aboudou vous êtes sérieux ? Vous voulez échangé sur quoi deux ans après ? C’est une blague j’espère.
Peu importe ! Le constat est là. La politique de la chaise vide n’a jamais été une solution viable. À une d’une justification cohérente, les absents sont des « lâches incompétents ». Une bande d’égoïstes profiteurs !