Séismes : poursuite du programme de la mission volcanologique Tellus Mayotte

Deux scientifiques de la mission de volcanologie Tellus Mayotte sont sur le territoire du 3 au 10 avril afin de poursuivre leur mission initiée en décembre 2018. Ils vont notamment s’intéresser aux émanations gazeuses observées en Petite Terre, et à l'activité éruptive.

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Les 6 sismomètres sous-marins (notés par des petits carrés) déposés autour de la zone d'épicentre

La mission Tellus Mayotte de l’Institut Physique du Globe de Paris (IPGP), était venue sur le territoire fin février, pour déposer 6 sismomètres sous-marins autour de la zone d’épicentre des séismes. Ils devraient être relevés autour du mois de septembre. Une autre équipe de la même mission Tellus Mayotte est actuellement sur l’île.

Il s’agit de Andrea Di Muro, chercheur de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise et Lucia Gurioli, physicienne, membre de l’équipe de volcanologie du Laboratoire Magmas et Volcans de Clermont-Ferran.

« Tellus Mayotte », c’est le nom de la mission de l’Institut Physique du Globe de Paris (IPGP), présente à Mayotte du 22 au 28 février 2019. Lors de la récupération des 6 sismomètres dans 6 mois, on devrait faire un grand bond dans la compréhension du phénomène qui ébranle Mayotte depuis prés de 10 mois. Une île qui continue à se déplacer, et à s’enfoncer.

A l’occasion de ce nouveau séjour les deux scientifiques vont poursuivre les études en cours, nous informe la préfecture de Mayotte.

En complément des instruments

Largage d’un sismomètre de fond de mer (OBS) en février

Il s’agit primo du suivi de la composition et de la température des émissions gazeuses constatées en Petite Terre, notamment dans le secteur de la plage de l’aéroport et de la Vigie. « L’objectif est d’identifier les sources de ces fluides et de détecter tout changement potentiel, notamment en relation avec l’activité sismique en cours ».

Et secondo, « de la reconstruction de l’activité éruptive et de sa variabilité spatiale et temporelle ». En clair, il s’agit de constater le volume de matière en fusion émise sur la période.

On parle donc bien d’une activité volcanique, qui n’avait été jusqu’à présent qu’une hypothèse émise par la mission le mois dernier.

« Cette mission qui vient en complément du déploiement d’instruments, doit permettre de consolider les connaissances sur l’histoire tectonique et volcanique de Mayotte et de mettre en évidence des structures tectoniques de l’île au moyen de datations de roches magmatiques, ou encore d’analyses de la composition des gaz du sol. »

A.P-L.

3 Commentaires

  1. génial, j’espère que le rêve que j’ai fait en février 2018 ne vas pas se réaliser, j’ai rêver d’une éruption en mer, de la lave qui sortait de la plage.. je ne vivais même pas à mayotte à l’époque

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