Difficile d’y voir clair dans ces jours fériés de mai et juin. Ascension, Pentecôte… de dix en dix, les jours marquent un événement de la foi chrétienne. Jusqu’où ? Ce dimanche, accompagné de son lundi férié, était hélas le dernier, et, sept semaines après, boucle la boucle de al période de l’après Pâques.
Après la crucifixion du Vendredi Saint précédant la résurrection de Jésus à Pâques, quarante jours après, les fidèles avaient fêté l’Ascension, la fin de sa présence charnelle sur Terre. Toujours à la suite de Pâques, cinquante jours après, cette fois c’est le lien entre Dieu, Jésus et l’homme qui est célébré pour Pentecôte : l’Esprit Saint descend sur les apôtres pour leur assurer d’une transmission de la parole Divine, « la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé » (Jean, 14, 15-16)
Avec la présence de l’Esprit-Saint, le Christ annonce ainsi le mystère de la Sainte Trinité : « Ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous ». Il se fêtera dimanche prochain.
Pour recevoir cette parole, Jésus appelle à « avoir soif », c’est à dire à être en permanence en quête spirituelle.
En résumé, Jésus est mort pour le salut du monde le Vendredi Saint, est ressuscité le jour de Pâques, est monté rejoindre le Père à l’Ascension, et pour Pentecôte, Dieu envoie aux hommes l’Esprit de son Fils.
Ce lundi est également traditionnellement férié, à la suite de la Pentecôte. Mais il peut être travaillé et non rémunéré, car désigné en 2004 comme la journée de solidarité en faveur de l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Depuis 2008, cette journée peut tomber n’importe quand dans l’année, à la discrétion des entreprises.
A.P-L.
