Un trio volant était au programme, avec notamment l’affrètement d’un A330-200 de la compagnie française Aigle Azur* qui viendra compléter la flotte d’Air Austral dès le 16 juin, comme nous l’avions expliqué. « L’appareil configuré en bi-classe dispose de 287 sièges, dont 19 sièges business. Il opérera de façon dédiée sur les lignes Mayotte-Paris avec une escale de une heure au Kenya à Mombasa, et/ou sur la ligne Mayotte-Réunion », précise Air Austral ce vendredi.
Le deuxième appareil ne sera finalement pas loué à Air Belgium, les négociations avec cette compagnie sur un A340-300 n’ayant pas abouti.
Ce sera un autre A330-200 de la compagnie espagnole Wamos*, qui sera disponible à compter du 1er juillet 2019. L’appareil dispose de 266 sièges, incluant 24 sièges business. « Celui-ci permettra à la compagnie d’assurer sur la période d’immobilisation de son B787 et, en complément du reste de sa flotte, des opérations sur la ligne Réunion-Bangkok, mais aussi sur les lignes Mayotte-Réunion ou encore Mayotte-Paris, incluant une escale technique, prévue à ce stade à Nairobi.
Des ajustements à venir jusqu’au 1er juillet
L’utilisation de ces deux appareils, ainsi que celle du deuxième Boeing 787-8 de la compagnie, permettra le maintien des liaisons Mayotte-Paris sans envisager de correspondances à La Réunion. Une escale technique sera en revanche à prévoir au départ de Mayotte, faisant passer le temps de vols de 9h50 à 10h50. Une solution permettant de façon non négligeable de maintenir un bon niveau de confort pour les passagers. »
Que va-t-il se passer entre le 15 juin et le 1er juillet, date d’arrivée du A330-200 de Wamos ? Air Austral doit effectuer quelques ajustements au niveau de son programme. « La compagnie n’a ménagé aucun effort afin que les modifications envisagées sur cette période de transition restent circonscrites et les plus limitées possible, indique la compagnie, les informations précises sur le programme seront transmises dans un prochain communiqué.
« Ma priorité face à cette situation qui s’impose à la compagnie a été de rechercher la meilleure alternative de transport qui pénalise le moins possible notre clientèle et en particulier notre clientèle mahoraise », rapporte son PDG Marie-Joseph Malé dans un communiqué.
A.P-L.
* Aigle Azur est la deuxième compagnie aérienne française, qui opère depuis plus de 70 ans, au départ 5 villes françaises (Paris, Lyon, Marseille, Mulhouse et Toulouse). Elle dessert l’Allemagne (Berlin), le Brésil (São Paulo), la Chine (Pékin), l’Italie (Milan), le Liban (Beyrouth), le Portugal (Faro, Funchal, Lisbonne et Porto), le Mali (Bamako), la Russie(Moscou), le Sénégal (Dakar) l’Algérie (Alger, Bejaia, Constantine, Oran, Sétif et Tlemcen),et l’Ukraine (Kiev). Depuis avril et juin 2018, deux A330-200 (F-HTAC et F-HTIC) ont rejoint la flotte 100% Airbus d’Aigle Azur. La configuration des deux A330 prévoit une classe affaires de 18 sièges et une classe économique de 268 sièges.
Wamos Air est une compagnie privée espagnole basée à Madrid. Elle exploite principalement des longs courriers et loue ses avions auprès de différentes compagnies, telles que Finnair, Royal Air Maroc, Corsair, Air Caraïbes ou encore Air France
On s’en fou moblisons au maximum c’est bon on en a assez de cette compagnie qui prend les mahorais comme des moutons
Mais quand il s’agit de corsaire 330 ils disent que ce sont des grandes avions, et que c’est un risque.
Franchement, marre d’ Air Austral, cette histoire de changement d’avion chaque haute saison fait peur. Que Air Austral arrête de nous prendre pour des moutons, annulations, immobilisations jusqu’à quand ??? Et quand il s’agit de demander remboursement ou indemnisation il te sort la loi Européenne pour ne rien faire, bande de voleur de l’Ocean Indien…..
Comme c est bizarre que AA cherche des solutions avant le 15🤔