14 juillet « Nayeshi Maoré, Nayeshi Faransa »

Le préfet Dominique Sorain a conclu ses 16 mois à Mayotte par quelques mots en shimaoré.

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2000
L'au-revoir de Dominique Sorain à Mayotte

Il y avait bien du monde ce dimanche 14 juillet à Mamoudzou pour assister au défilé des forces de Mayotte. Des légionnaires aux pompiers en passant par le RSMA, la police municipale et nationale et les cadets.
Le tout sous l’œil concentré et ému du préfet Dominique Sorain qui présidait là sa seconde et dernière cérémonie du 14 juillet à Mayotte. « Je reste marqué par cette tradition d’accueil à la Mahoraise qui nous réchauffe et nous unit » a commenté le préfet. Pour lui le défilé « permet à la société de faire corps, aux citoyens de se rassembler et il met en valeur ceux qui nous protègent ».

Les gendarmes
Les fameux sapeurs de la légion

Cette fête nationale était aussi l’occasion pour lui de dire à sa manière au revoir aux Mahorais avant de partir à Tahiti dans quelques jours.

« Je suis arrivé il y a presque 16 mois, les Mahorais doutaient de tout, doutaient de la République, doutaient de l’Etat. L’Etat n’a sans doute pas fait assez à Mayotte. Mais cela a été une fierté de travailler avec vous. Il y a eu des moments difficiles, mais c’était un bonheur ». « Nayeshi Maoré, Nayeshi Faransa, vive Mayotte et vive la France » a-t-il conclu.

Remise des autorisations de port d’arme à la police municipale de Mamoudzou
Dernière fête nationale à Mayotte pour le préfet

 

 

 

 

 

 

Ce 14 juillet a aussi été l’occasion de quelques remises de distinctions. Deux gendarmes ont reçu respectivement la Légion d’honneur et la médaille du mérite de la gendarmerie nationale. Deux Mahorais œuvrant comme civils au sein du DLEM ont été médaillés pour leurs nombreuses années de travail dans cette institution.

Les pompiers

Y.D.

12 Commentaires

    • Perdro Perez ! C’est une simple remarque ! Pas la peine d’en faire un drame tout de même. Par contre, parler le français comme lui, avec un accent parisien, dans ce cas je vous recommande de ne pas sous-estimer votre adversaire que je suis : l’apparence est trompeuse. À bon entendeur salut !

    • Virginie Leroux ! D’abord, il y a un « s » à  » j’aimerais « . Je n’admets pas les fautes d’orthographe. Bon ensuite, je tiens à vous informer que je ne suis pas mahorais, ce qui met un terme à vos inquiétudes. Vous me dites que vous aimeriez me voir parler devant un public francophone en france ! Pensez-vous pouvoir m’intimider de la sorte ? N’exagérons rien tout de même ! Une chose est sûre, je ferais mieux par rapport à des milliers et des milliers de français métropolitains, cela ne fait aucun doute. La preuve en est que vous êtes la française que j’ai battue en premier : vous ne savez même pas conjuguer le verbe aimer au conditionnel. Et pour finir, je persiste et signe que je ne suis pas mahorais, ça, je peux vous l’assurer.

    • Perdro Perez et Virginie Leroux ! La seule chose que je regrette le plus au monde est de parler le français comme vous deux et sans accent, une langue qui n’est pas la mienne, car à chaque fois que je décide de m’exprimer en français, il y a tout un monde pour me poser la question :  » monsieur ! Vous êtes bien français ? « . Et ma réponse est incontestablement : non, pas du tout. J’en ai par dessus la tête de cette question stupide qui n’a pas de sens. Moi ? Un français ? Et puis quoi encore ? C’est vraiment le monde à l’envers. En tout cas, j’ai trouvé une alternative à cette langue qui est le français, j’ai tout simplement décidé de parler l’anglais et l’arabe. Mais voilà ! Tout est bien qui finit bien, n’est-ce pas mesdames ?

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