Le CHM, future base arrière pour le gaz du Mozambique ?

Au début de l'année, le président Ibrahim Soibahadine Ramadani avait exposé sa volonté de donner à Mayotte toute sa place dans l'exploitation du gaz du Mozambique. Les moyens du CHM sont une plus-value du territoire pour ceux qui seront amenés à travailler sur cette exploitation gazière.

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Une réunion s'est tenue cette semaine pour préparer un partenariat voulu par l'exécutif mahorais

Comment le gaz du Mozambique peut-il aider à développer Mayotte ? Au début de l’année, lors de sa cérémonie de voeux, le président Soibahadine avait affiché sa volonté de saisir cette opportunité au profit du développement de Mayotte. Huit mois plus tard, une piste de taille est avancée par le Conseil départemental. En effet, l’exploitation de cette ressource offshore nécessitera la présence d’une installation médicale de pointe à proximité. Or le CHM, situé à quelque 500km du Mozambique, dispose d’une situation géographique privilégiée pour jouer le rôle de base arrière.

« La découverte d’importants gisements d’hydrocarbures, qualifiés d’eldorados gaziers au Mozambique et potentiellement dans le canal du même nom, marquent également d’importants enjeux économiques et de reconnaissance internationale pour Mayotte » écrit le Département dans un communiqué.

Une ambition « réalisable »

« On n’est pas fous quand on organise des évènements régionaux! », assenait le président Soibahadine en visant l’argent du gaz

« Le 7 août, une réunion s’est tenue au Département avec le médecin-chef Pierre Galzot, président d’AEMC France, membre d’International SOS, un acteur majeur de l’assistance, présent dans plus de 70 pays, les trois vice-présidents Ben issa Ousseni, en charge du développement économique et touristique, Issa Abdou et Mohamed Sidi, en présence de la Chambre de commerce et d’industrie, de l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte et de représentants du Centre hospitalier. Au cœur de ce partenariat bien avancé : l’ambition de faire de Mayotte une base arrière des évacuations sanitaires liées aux plate-formes gazières du Mozambique. »

Avec « un hôpital performant et qui se modernise, un héliport, un aéroport, un poumon économique avec le port de Longoni », l’ambition affichée par l’exécutif mahorais est jugée « réalisable ». Un tel partenariat a vocation à être « porteur de retombées économiques pour Mayotte et les Mahorais et vecteur de reconnaissance de la place et du rôle de l’île hippocampe ».

Y.D.

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