La marque Mon Pouleti est désormais l’emblème de la filière avicole à Mayotte, avec dans le haut du panier, l’étiquette noire qui garantit un élevage au sol en plein air. On la trouve généralement en grande surface, même si l’une d’entre elle semble en rupture depuis quelques semaines.
Cette traçabilité est accessible à tous, puisque, après avoir téléchargé l’appli, il suffit de passer son portable au dessus du QR Code collé sur l’emballage, pour connaître le nom de l’éleveur.
En charge de la production et de la commercialisation de AVM, Amélie Tassin nous fait une démo en direct : un passage de l’écran devant le QR Code, et apparaît la fiche de Nayourddine, éleveur à Sada. Le nouvel étiquetage fera son apparition « d’ici peu », après les derniers réglages de logiciel.
L’abattoir pour 2020
Une filière avicole qui aura mis beaucoup de temps à se structurer. Présente sur le stand, Hamada Fatima, la seule femme de la filière, est annoncée comme éleveur modèle à Mtsamboro. Petit sourire timide en coin, elle nous explique avoir environ 2.000 poules. Modèle, car si son élevage se situe au bout des 5km de piste, sans électricité donc, « et elle livre pourtant toujours à l’heure », tient à préciser Amélie Tassin. Les poussins sont achetés depuis 4 ans maintenant à Ekwali Couvoir, évitant une mortalité prématurée liée au transport.
Le « A » de AVM, fait référence au petit abattoir de Coconi, insuffisant si on veut parvenir à une autosuffisance. Le nouvel abattoir qui était dans les cartons depuis une quinzaine d’année, va sortir de terre, assure Amélie Tassin, « nous défrichons le terrain accordé en bail emphytéotique, il devrait être opérationnel en juillet 2020 ».
Vous avez jusqu’à ce soir pour découvrir ce stand, et son voisinage qui présente mets locaux et internationaux. Une journée de dégustation. Sans oublier les offices de tourisme des interco, et les opérateurs touristiques, plongée et découverte du lagon.
Anne Perzo-Lafond